Vendredi 26 Avril 2024
GOT
Lundi, 14 Février 2011

J’avoue que je suis un peu dépassé par les progrès de la génétique…

 

 Moi qui croyais naïvement qu’il suffisait de mettre son machin dans la chose pour faire un bébé, eh bien apparemment, on n’en est plus toujours là… Je passe bien sûr sur le douloureux problème des couples qui ne peuvent pas avoir d’enfants et qui en sont réduits à se tourner vers la science pour espérer trouver la solution afin de parvenir à obtenir l’objet de leur désir. Dans ce cas-là, oui, et tant mieux.

 

Mais les toros ! N’y a-t-il pas dans le campo assez de vaches de ventre ? Ne peut-on pas laisser faire la nature ? Après tout, c’est le propre du ganadero que de chercher les bonnes solutions, les parejas idéales, bref de bien sélectionner et d’organiser des accouplements en ayant choisi les bons sementales avec les bonnes vaches. Avec toujours la part d’incertitude que cela implique, pour des résultats certes aléatoires, mais qui peuvent donner parfois de bonnes lignées.

 

C’est en cela que l’histoire de Got, ce toro cloné qui va rejoindre la ganadería d’Alfonso Guardiola au Toruño, me laisse quelque peu dubitatif.

 

Bien sûr, ces recours peuvent s’imposer en cas par exemple d’un cheptel décimé par une épidémie, quand il faut repartir de zéro, mais dans le cas général, je pense que ça ne s’impose pas. Ou alors on va aller à la longue vers des produits standardisés et les ganaderías vont de plus en plus ressembler à des laboratoires ! Amis de la nature et de la poésie, bonjour !!!