Vendredi 19 Avril 2024
DIVAGATIONS DE PATRICE
Mardi, 03 Novembre 2020

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Cayetana se marie (2)...

 Fake de la reseña de la boda de septembre 2011 par «Hola»...

"... Seules la famille et une poignée d'amis proches - entre 3000 et 6000 invités selon les médias - assisteront à la cérémonie au palais de Las Dueñas, pauvre masure andalouse construite en 1174 par le valet d’épée de l’émir Abu Yusuf.

Célèbre pour sa chevelure blanche plagiée sur celle du «Viti» et frisée comme une montera de Pelayo, célèbre pour son goût pour la bibine partagé avec Charles Bukowski et le «Pana», célèbre pour sa relation conciliante à la coco comme un niño de Ciudad Bolivar ou comme Manzanares Papa et pour sa langue mieux pendue que celle d’Alfonso Navalón, Cayetana  après avoir refusé les avances de Toñete - qui, à quatorze ans et sur les conseils de son oncle avait tenté sa chance -, avait annoncé, à quatre-vingt-cinq balais, vouloir se marier avec le leste Alfonso Díez qui ressemble de loin à Javier Conde et affiche soixante printemps au compteur, ce qui correspond exactement à l’âge affiché à celui de Richard Milian.

Les médias, dont «L’Echo du Vidourle» et « Le Réveil du Midi », sont  attendus en nombre, mais seront contenus aux portes du Palais qui, comme vous le savez, jouit d'un magnifique patio andalou planté de deux palmiers, l’un majestueux et l’autre complètement rabougri, prêtés gracieusement par la municipalité nîmoise.

Michel Volle faisant la tête après ce qui lui est arrivé aux dernières vendanges, seul le photographe attitré de la duchesse pourra immortaliser María del Rosario Cayetana Fitz-James-Stuart dans sa robe de mariée confectionnée par les créateurs espagnols Victorio & Lucchino, associés pour la circonstance à «Pique et Coud» -  5 rue de l’Horloge, 30000, Nîmes - pour les ourlets et  à l’Andaluz pour les conseils.

«Le Républicain d’Uzès» relate que tous sont sortis satisfaits du palais de Las Dueñas après les ultimes essayages.

Refusant de donner plus de détails sur la mystérieuse robe, ils ont toutefois révélé que les fleurs pour la cérémonie étaient rouges et blanches, « Un tributo à Nîmes Olympique », comme le souhaitait Cayetana.

Un livreur de chez Pichon - Place du Marché, 30000, Nîmes - les bras chargés d'un gros bouquet de grande ciguë et un autre de chez Villaret - 13 rue de la Madeleine, 30000, Nîmes - portant une banaste remplie de croquants et de longuets ont aussi franchi les grilles du palais actionnées par le système de motorisation SOMFY Evolvia 400, vendu 699€ (dont 0,15€ eco-part DEEE) par le Castorama de Capouchiné.

La tradition andalouse et les péchés mignons de la mariée influenceront le menu du repas de noces:  

-         Gazpacho de chez Aldi - Rotonda del P.I.S.A., S/N41927 Mairena del Aljarafe - ,

-         Paella de homard piquant du « Hong Yun » - 3 square de la Couronne, 30000, Nîmes -,

-         Bœuf Wellington fait par la bonne,

-         Riz au lait de brebis de Cantillana (offert).

Les vendeurs de souvenirs ont flairé le filon.

"On a énormément vendu", affirmait Concha Barral, la propriétaire du magasin de souvenirs éponyme de Triana, juste à côté de la piaule où est né Emilio Muñoz.

T-shirts, masques en papier à l'effigie de la duchesse et perruques se sont arrachés comme les entradas du derby FC Vauverdois vs Stade Olympique Aimarguois ou du mano a mano Hilda Tenerio /Lupita López donné à Tempul (provincia de Cádiz).

"Cayetana", comme l'appellent affectueusement ses fans, occupe régulièrement les pages des magazines people espagnols, d'ordinaire respectueux avec l'octogénaire.

Comme ils le sont avec Curro.

Mais des photos de la duchesse seins nus, publiées en pleine une du magazine « Interviú » avaient fait scandale à la veille de son mariage.

Prises il y a trente ans alors qu'elle se faisait bronzer à Ibiza en lisant « Corrida pour une vache folle : "Les nouvelles aventures de San Antonio »  que lui avait prêté sa bonne copine Geneviève de Fontenay, « La del sombrero », dont elle appréciait la roture vulgaire masquée par les alamares d’un nom qui ressemble à celui d’une strip-teaseuse, les images avaient été largement reprises par les autres médias espagnols.

"Nous envisageons des poursuites", a déclaré son ami et avocat Javier Saavedra (de lit, ouf, ouf elle est amusante), au site d'information people «Vanitatis».

Comme le feront peut-être Ana et Enrique quand ce dernier se sera remis de sa hernie hiatale.

Pour ne pas trahir l’histoire, il convient de rappeler que, deux fois veuve, la duchesse d'Albe s'était mariée pour la première fois à Séville en octobre 1947.

A titre d’information, le mariage de 1947 avec Luis Martínez de Irujo y Artázcoz (cause toujours mon pote… ouf, ouf elle est encore très amusante), tu sais combien il avait coûté : Vingt millions de ptas.

Comme à l’époque un kg de riz valait 3,5 ptas et un litron de aceite de oliva 9 ptas, la boda de 1947 avait couté l’équivalent de  5.714.285 kg de riz et de 2.222.222 litres d’huile et comme, dix-sept ans après, « El Cordobés » avait pris «1 kg » pour sa confirmation d’alternative, tu imagines la bamboula à l’époque où la majorité des Espagnols crevait la dalle.

Mais, aujourd’hui, convaincue que son fiancé n'avait pas été attiré par l'argent, elle affirmait dans un entretien publié par notre magazine : "Depuis le début, il a dit qu'il était amoureux, non pas des titres, mais de la femme qui les a !"

Cependant, pour apaiser les réticences de ses six enfants qui subodoraient l’embrouille de ce remariage, la duchesse qui allait un peu aux planches, mais qui demeurait aussi déterminée que Sébastien Castella, avait décidé de répartir à l'avance ses biens.

On dit que c’est Christian Chalvet qui s’en est chargé.

Elle a eu raison.

On ne sait jamais.

Trois ans après, béou, elle était morte.

Comme quoi, de la posologie au veuvage, ça peut-être une question de gouttes.  

« Albe et Rome vous a nommé, je ne vous connais plus

Rome est sujette d'Albe, et vos fils sont défaits. » Pierre Corneille (Horace)

Patrice Quiot