DIVAGATIONS DE PATRICE |
Curro Romero : 20 lettres... F. Fidélité : A Séville : « No me ha dejado » (Alfonso X El Sabio). R. Rien : Ne rien faire vaut mieux que faire pour rien. A. Abeilles : Celles du costume. N. Nombre : 835 corridas de toros, 162 paseos à la Maestranza et les sept véroniques consécutives de 1961. C. Capote : « Deux doigts suffisent à faire bouger la cape et à faire sortir le cœur. » (Salomon Vargas). I. Infini : « Un infini de passion peut tenir dans une minute » (Gustave Flaubert). S. Silence. C. Calle : Calle del Ángel, 1, Camas, le 1/12/1935 ; de Francisco Romero Velázquez et d’Andrea López Expósito. O. Onze : Comme celui du Betis ; comme le ciel et l’enfer ; comme Chérubin et Mephistoteles. Curro comme le Betis. L. Littérature : « Curro, Romero, y Curro Romero »(Francis Marmande) ; « Curro Romero, la esencia » (Antonio Burgos). O. Ornements : « La pudeur a inventé les ornements » (Joseph Joubert). P. Paroxysme : Un soir, dans un vide de tombe, une voix sculptée par le tabac a grondé : «Curro, je te hais ! » E. Elliptique : « Eso Curro. » Z. Zoroastre : Le bien et le mal du dieu persan, mais aussi la vingt-sixième et dernière lettre de l’ alphabet latin. R. Retirada : « Y a-t-il un peintre qui ait présenté un tableau à lui comme étant son dernier ?» (Francisco López Romero). O. Oraison : Une faena d’avril comme un orémus au Jesús del Gran Poder, à la Macarena et à l’Esperanza de Triana. M. Maestranza : Bien sûr ! E. Ephémère : « On unit les projets d'un être éternel à la durée d'un éphémère » (Denis Diderot). R. Río : Comme celui qui roule de la calle Iris à l’Atlantique de Colón ; comme le Guadalete, le fleuve de l’oubli. O. Ode : « Donnez-moi le vent du soir sur les prairies, Et l'odeur du foin frais coupé, comme en Bavière un soir après la pluie, sur le lac de Starnberg » (Valéry Larbaud). 8 syllabes en équilibre, 12 consonnes, 8 voyelles, 20 lettres, 20 mots. Francisco López Romero. Curro Romero, Matador de toros. Un mythe. Patrice Quiot
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