Jeudi 28 Mars 2024
ETPA
Mercredi, 20 Janvier 2021

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Rapport d'activité, bilan 2020 et perspectives 2021 de l'Ecole Taurine du Pays d'Arles...

Chers adhérents, chers amis de l’Ecole Taurine du Pays d’Arles,

Tout d’abord vous présenter nos meilleurs vœux pour cette année 2021, pour vous et les vôtres, très particulièrement des vœux de bonne santé ! Avec l’espoir que vous puissiez vivre pleinement votre passion taurine et que l’école puisse développer dans des conditions plus normales son activité éducative et festive. Malheureusement, le temps n’est pas encore venu et nous subissons, comme tout le monde, les contraintes dont nous espérons qu’elles seront efficaces. Il nous est en particulier impossible d’organiser comme nous l’avions espéré une Assemblée Générale de notre Association rassemblant tous ses membres pour un échange amical et constructif. Mais il nous faut faire vivre l’École et respecter ses statuts. Aussi, nous vous proposons une Assemblée Générale par correspondance.

Voici la procédure que nous suivrons.

•étape 1 : Vous trouverez ci-joint la convocation détaillant l’ordre du jour et les dossiers correspondants – rapport moral et d’activité et perspectives 2021. Le rapport financier et la validation des comptes par l’expert comptable (Cabinet Sadaillan)  seront envoyés dans la semaine.

•étape 2 : les adhérents à jour de leur cotisation devront renvoyer le coupon réponse (fiche de vote et questions/suggestions) joint avant le 25 janvier 2021.

•étape 3 : le 26 janvier, réunion par visioconférence des membres du bureau et du CA actuel qui procéderont au comptage des votes et à la rédaction du PV de l’AG (y compris les réponses aux questions posées) ainsi qu’à la communication des résultats par courrier aux adhérents.

Un bulletin d’adhésion pour l’année 2021 est joint, ainsi que pour l’année 2020 pour ceux qui seraient en retard de leur cotisation et voudraient se mettre à jour afin de participer à cette AG ordinaire… peu ordinaire ! Nous comptons sur votre compréhension et sur votre participation. Nous avons plus que jamais besoin de vous et de votre engagement à nos côtés. Bien meilleure année 2021 à tous. Au plaisir de vous lire.”

Yves Lebas, président

L'Ecole Taurine du Pays d'Arles tiendra cette année son Assemblée Générale le 26 janvier par correspondance, en raison des conditions sanitaires actuelles. Les rapports d'activité et financier seront donc soumis au vote des adhérents, d'ores et déjà convoqués par courrier.

Si vous souhaitez soutenir l'Ecole Taurine du Pays d'Arles, un bulletin d'adhésion vous est proposé après présentation du rapport d'activité et des perspectives 2021 ci-dessous.

L’année 2020

Si 2019 avait déjà connu une réduction du nombre de manifestations taurines, l’année 2020 confrontée à une pandémie aux effets dévastateurs aurait pu être catastrophique. Avec l’annulation de la plupart des ferias et fêtes locales tant en France qu’en Espagne, c’est la tauromachie dans son ensemble qui a été touchée. Bien évidemment, les spectacles dits mineurs n’y ont pas échappé. Qu’il s’agisse des Novilladas Sans Picador (NSP) destinées aux élèves les plus expérimentés, ou des becerradas et capéas pour les plus jeunes, la possibilité de toréer devant un public a été empêchée.

Dans ce contexte et face au risque d’une saison blanche, l’école s’est efforcée de mettre sur pied un programme qui permit à la fois de...

- préserver les possibilités de formation pratique des élèves avec du bétail

- contribuer à la solidarité à l’égard de l’ensemble des acteurs de la filière taurine,

... tout en maintenant un lien avec l’aficion locale.

1. Poursuivre l’action de formation

L’année pourtant démarrait sous de bons auspices. Le passage de témoin de l’ancienne équipe pédagogique menée par Auguste Losada (avec Charlie Laloé « El Lobo » et Manuel Laveaga) à la nouvelle direction conduite par Mehdi Savalli (accompagné de Graziella Bortolin, Charlie Laloé assurant la continuité) s’était passé harmonieusement, joyeusement illustrée lors de la traditionnelle et populaire capéa du Forum fin février où ont brillé les plus jeunes élèves de l’école.

L’organisation simultanée de débats avec Francis Wolff et Pierre Vidal autour de l’ouvrage de ce dernier et la projection du film « Un philosophe dans l’Arène » en partenariat avec Les Passionnés et les Cinémas Actes Sud a illustré la dimension culturelle d’une éducation taurine de qualité à laquelle l’école est attachée. Là encore, le succès populaire était au rendez-vous puisque l’on a dû refuser des spectateurs. Une nouvelle manifestation en était donnée par l’invitation à Alain Montcouquiol et François Cornier à lire en musique des textes sur la tauromachie dans le cadre de « Arles se livre », toujours en partenariat avec Les Passionnés.

Face à l’explosion de la pandémie début mars, le gouvernement a décidé l’instauration d’un confinement général. Retenus chez eux, les élèves ont alors participé à l’action de solidarité avec les « travailleurs de la première ligne » lancée par Laurent Deloye. Joignant l’utile, l’entraînement, à leur responsabilité sociale, le message de solidarité, et l’agréable, ils ont filmé leur travail de toreo de salon pour diffusion sur le site de Corridafrance.com. Diffusion prolongée sur le site de l’école.

Conséquence de l’incertitude et des contraintes sanitaires, le monde taurin a dû faire face à l’annulation progressive des rendez-vous traditionnellement prévus.

Initié par la suppression de la Feria de Pâques, et, pour l’école, celle du Salon du Toro et des capéas de la Croisière, le mouvement s’est progressivement étendu aux rendez-vous du Sud-est et du Sud-ouest, l’Espagne connaissant une situation similaire.

Depuis quatre ans, l’ETPA organise en partenariat avec l'Association des Eleveurs Français de Toros de Combat (AEFTC) et grâce au financement de la Communauté d’Agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette (ACCM) un cycle de manifestations publiques sur l’ensemble du territoire arlésien. Elles contribuent, à travers le soutien aux éleveurs et à la formation des élèves, à la diffusion d’une culture taurine intimement liée au Pays d’Arles. Pour préserver le sens de cette action tout en faisant face aux contraintes imposées par la crise sanitaire, l’école a décidé l’organisation d’un cycle de classes pratiques organisées au sein même des élevages du Pays d’Arles, « Les Classes Pratiques de l’Espoir et la Solidarité ».

Néanmoins, certains rendez-vous ont pu être préservés, même sous une forme dégradée, permettant aux élèves les plus expérimentés de se produire en public. Cela a été le cas de Tristan Espigue « Tristan » à Béziers et Bellegarde avant son passage en piquée lors de la Feria du Riz. Il sait combien cette nouvelle étape sera exigeante. Nous ne doutons pas qu’il saura l’affronter avec détermination, riche de l’expérience accumulée au sein de l’école et au-delà, et lui souhaitons le succès que ses qualités méritent.

Cela a aussi été le cas pour Fabien Castellani qui, outre Bellegarde et la Monumental de Gimeaux, a pu faire sa présentation en non piquée à Arles, alors que, retenu en Espagne, Borja Escudero a eu l’occasion de toréer à Munera et Gerena (Mirandilla), ainsi qu’à la Monumental de Gimeaux. Confirmant leur progression, nos deux élèves ont vaillamment passé l’obstacle.

A la veille du confinement, le Club Taurin le Fourmigo a organisé sa traditionnelle Fiesta Campera du Printemps. Grâce à quoi, Jérôme et Axel « Antonio Plazas », aux côtés de de Luca Spagna, ont effectué leur première épée avec brio à Gimeaux. « Miguelin » participait au même moment au Bolsín de Nîmes-Métropole.

Programmées en coordination avec l’AEFTC et en liaison avec l’empresa de la ville d’Arles, Ludi SA, ce sont 14 Classes Pratiques qui ont ainsi été organisées « au campo », par Mehdi Savalli, le Directeur de l'école. Elles ont permis à tous les élèves, et cela quel que soit leur niveau, d'éviter une saison "blanche" au sortir du confinement. Et de continuer de progresser en se mesurant à un bétail de qualité. C'était aussi une manière de manifester, modestement mais concrètement, la solidarité de l'école avec l'ensemble du monde taurin arlésien durement frappé par cette crise.

Les règles sanitaires imposant une jauge maximum, il nous a fallu limiter la présence des « Amis de l’Ecole Taurine et des éleveurs du Pays d’Arles » aux seuls inscrits. La présence des caméras du site Toril TV a cependant permis de répercuter les manifestations auprès d’un public élargi.

Ces Classes Pratiques menées sous la direction d’un Directeur attentif et pédagogue ont permis à l’ensemble des élèves d’approfondir leur connaissance des toros, aussi bien que de toutes les phases de la lidia. Ce sont en effet souvent les plus grands qui assistaient les plus jeunes. On a alors pu apprécier l’envie, les progrès et les personnalités variées de Tristan, Borja, Fabien, Miguelin, Antonio Plazas et Luca Spagna, aussi bien que de Mathias, Wynona, Andy et Lyzio... sans oublier « Petit Jean », toujours là, attentif et joyeux !

2. Une programmation solidaire

Outre la poursuite de la formation des élèves, le programme mis en place a permis la mobilisation des ressources de l’école en faveur de l’ensemble du monde taurin arlésien et en particulier des éleveurs. Ils étaient les plus gravement touchés. Ils devaient être les premiers bénéficiaires de l’action de redistribution engagée par l’école. C’était d’autant plus naturel que sous la houlette de son Président Patrick Laugier - qu’il en soit ici remercié - l’AEFTC a toujours tenu à développer les actions en faveur des écoles taurines.

En contractant (achat et location) 30 novillos, 12 anoubles, 26 vaches et 30 veaux camargue, ce sont 37000 €uros qui ont été reversés aux éleveurs : Patrick Laugier, Virgile Alexandre (« El Campo »), Tardieu Frères, Frédéric Lautier ("François André"), Jalabert (« Le Laget »), Charlotte Yonnet, Olivier Fernay, Pascal Mailhan, R. Durand, Sainte-Cécile, pour le bétail d’origine espagnole ; Matta, Roumanille, Bon et Ribaud, pour celui d’origine camarguaise. Merci à eux, comme à tous ceux qui ont invité les élèves à participer à des tientas menées par des toreros professionnels en cours de saison pour le sérieux et la qualité du bétail proposé. En échange des opportunités offertes à Nîmes et Béziers, ces manifestations ont permis d’inviter des élèves du CFT de Nîmes et de l’école taurine de Béziers, préservant les bonnes relations et permettant à tous les élèves d’affronter des bêtes dont les difficultés étaient en adéquation avec le niveau de chacun.

Les Classes Pratiques organisées dans les élevages ont permis à la fois la découverte des bêtes dans leur habitat, la reconnaissance du travail de sélection des éleveurs et l’apprentissage des gestes tauromachiques comme de leur signification et utilité. Outre qu’elles réduisaient les coûts d’organisation et en allégeaient les contraintes, elles ont rempli la double mission de l’école - formation des élèves et diffusion de la culture taurine - tout en favorisant un soutien direct aux éleveurs.

Cette solidarité s’est étendue à l’ensemble des professionnels du territoire engagés dans la filière taurine, qu’il s’agisse des professionnels taurins (banderilleros, picadors, valets d’épée...) ou des services nécessaires à son fonctionnement (bouchers, vétérinaires, ambulances...), c’est près de 85% du total des ressources de l’école qui sont reversées aux acteurs du territoire.

3. Le fonctionnement de l’école

Nous soulignions lors de notre précédente Assemblée Générale combien l’environnement de l’école demeurait fragile. Si les dernières attaques, judiciaires ou parlementaires, visant l’interdiction de la corrida et des écoles taurines ont été déjouées, il serait naïf de penser qu’elles cesseront. Menées au nom d’un animalisme simpliste ou d’une défense de l’enfance bien mal comprise, elles visent à convaincre l’opinion de leur justesse et espèrent à terme faire changer la loi qui aujourd’hui nous protège. On peut se réjouir de cette protection juridique actuelle. Mais on connait l’adage : « ce qu’une loi a fait, une autre peut le défaire. »

Le défi auquel ont dû faire face Mehdi Savalli et Graziella Bortolin était double. Assistés de Charlie Laloé, toujours amical, ils devaient assurer une succession difficile. Ils étaient les premiers élèves issus de l’école accédant au rôle de professeurs, prenant la suite de personnalités aussi fortes et expérimentées que Paquito Leal ou Auguste Losada. Et ils ont été confrontés à une crise sanitaire inconnue qui bouleversait tous les schémas habituels. Qu’il me soit permis de dire ici qu’ils l’ont brillamment surmontée.

Pour que l’équipe pédagogique fasse un bon travail, il est nécessaire que les bénévoles les accompagnent sans faillir. Qu’il s’agisse des membres du bureau historiques comme Aimé Ayme « Mémé », Michel Maisonneuve ou Hervé Perez, ou des nouveaux venus comme Béatrice Ferenczi-Gomes, Evelyne Lanfranchi ou Bruno Ernoul, ils ont apporté avec la discrète subtilité des aficionados qui savent que l’essentiel se joue en piste et la bonne humeur qui sied une contribution essentielle au bon fonctionnement de l’école. On manquerait à notre devoir si on ne rappelait pas la contribution des frères Didier et Bernardo Gabriel, qui savent si bien transmettre leur expérience du monde taurin... mais « pas que », ainsi que la présence des parents pris entre espérance et inquiétude pour leurs enfants et participation aux tâches d’organisation.

Je n’oublie pas Thierry, Brigitte, Bégonia, Alicio, Eva... tous ceux et celles qui ont, à un moment ou un autre, contribué à faire de notre passion commune un plaisir partagé. Je tenais à les remercier au nom du Bureau et en mon nom personnel. Je suis sûr de me faire l’écho de tous les membres de l’école en affirmant dans cette autre langue taurine qu’est l’espagnol : ¡ Enhorabuena !

Yves Lebas - Président de L'Ecole Taurine du Pays d'Arles

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Perspectives pour 2021

La tauromachie fait l’objet de nombreuses incompréhensions et critiques.

L’initiation à la culture taurine, l’illustration des liens que la tauromachie établit entre activité agricole - condition de la préservation d’un habitat naturel et d’une espèce animale exceptionnels -, et des manifestations ritualisés et artistiques, doit servir de fil conducteur à notre activité. Elle facilitera la mise en place de passerelles avec l’ensemble des acteurs sociaux et culturels du Pays d’Arles et élargira l’attachement à une liberté culturelle originale. C’est le sens des propositions d’actions partenariales.

Au regard de l’année qui vient bien des inconnues, en particulier financières, demeurent. Si nous savons que nous ne disposerons pas des recettes du loto, l’inconnue des conditions de sortie de la crise sanitaire rend difficile toute prévision de recettes commerciales, voire des subventions. Même si les changements politiques consécutifs aux élections locales ne laissent entrevoir aucun retrait, même partiel. Voire au contraire.

Si nous espérons renouer avec des manifestations traditionnelles qui ont dû être annulées en 2020, la prudence comme le bilan positif que nous retirons de l’action menée, nous conduit à proposer une programmation qui allie souplesse et réduction des coûts, en systématisant l’effort en faveur d’un public nouveau et élargi. A nous aussi, il nous appartient d’apprendre à gérer l’incertain. Et si l’on peut affirmer que c’est une vertu taurine - on ne sait jamais à l’avance ce que sera le comportement du toro… - on n’est pas sûr que ce soit une vertu pleinement partagée au sein de la société, y compris au sein du mundillo !

Atypique, l’année 2020 comporte néanmoins d’importantes leçons pour les prochaines saisons. La première, le succès d’une initiation à la corrida au plus près du travail de l’éleveur et de la formation des futurs toreros. Ceci est vrai pour les élèves, en permettant d’approfondir leur formation, comme pour les spectateurs pour qui c’est une approche conviviale et pédagogique de la tauromachie, du toro aussi bien que du torero, tout en valorisant le territoire arlésien. Le succès des actions menées cette année nous incite à leur donner un nouvel élan, en amplifiant leur portée en 2021.

1. Le fonctionnement de l’école

a - Soutenir et renforcer l’approche pédagogique.

Il est essentiel de continuer à convaincre du bien-fondé d’un cadre juridique qui aujourd’hui nous protège. Il nous faut donc continuer de montrer que la tauromachie enrichit, et d’abord humainement, ceux et celles qui s’y consacrent.

C’est l’une des éminentes missions de l’école. Aussi la reprise des cours le 3 février consistera en un rappel des règles de discipline et d’engagement à suivre en son sein, condition incontournable pour l’apprentissage d’un langage aussi exigeant qu’exaltant, le toreo.

L’équipe pédagogique animée par Mehdi Savalli entouré de Charlie Laloé et Graziella Bortolin ne devrait pas connaître de changement majeur cette année, mais le renforcement des moyens de soutien demeure un objectif essentiel. Nous sommes aussi heureux d’associer de nouveaux bénévoles au travail de formation élargie. Merci à Elisa Martinez qui se propose de donner une formation en espagnol, langue essentielle pour approfondir la compréhension de la tauromachie.

Enfin, nous espérons pouvoir assurer, en liaison avec les collectivités locales, une rémunération de base pérenne pour le Directeur de l’école à partir de cette année 2021.

2. Projet de programmation

a) Formation de base et théorique

Outre les entraînements de toreo de salon aux Arènes Francis Espejo du Sonnailler, des cours théoriques sont prévus, en particulier en hiver, au siège de l’école (99, rue du 4 septembre). Ils comporteront conférences d’intervenants externes, projections de vidéos, et cours.

b) Actions publiques d’initiation à la culture taurine

 Arles :

o Maintien de la traditionnelle Capéa du Forum, elle sera cependant reportée à l’automne.

o Tientas et capéas du Salon du Toro préalables aux Ferias de Pâques et du Riz

o Capéas de la Croisière pendant les Ferias

 Tarascon :

o Démonstrations de « toreo de salon » et Capéa de la Place de la Gare la veille de la Feria

 Saint Martin de Crau :

o Participation de l’école à la Journée des Gamins

c) Novilladas Sans Picador (NSP) et “Classes Pratiques »

Ce programme sera finalisé en partenariat avec l’Association des Eleveurs Français des Toros de Combat (AEFTC) et leur nouveau Président, Virgile Alexandre, que nous sommes heureux d’intégrer au Conseil d’Administration de l’école.

 L’école souhaite organiser trois NSP (en costume de lumière et avec mise à mort) dans les trois principales arènes du territoire (Arles, Tarascon et Saint Martin de Crau). Pour des raisons pratiques et d’économie, celles-ci pourront prendre la forme dite de classe pratique, moins exigeantes en termes organisationnels, mais tout autant en termes de qualité et respect des règles taurines.

 « Classes Pratiques » dans les élevages (au nombre de 3)

Les Classes Pratiques organisées dans les élevages en 2020 ont permis à la fois la découverte des bêtes dans leur habitat, la reconnaissance du travail de sélection des éleveurs et l’apprentissage des gestes tauromachiques comme de leur signification et utilité. Outre qu’elles réduisaient les coûts d’organisation et en allégeaient les contraintes, elles ont rempli la double mission de l’école - formation des élèves et diffusion de la culture taurine - tout en favorisant un soutien direct aux éleveurs.

Sous forme de Fiestas Camperas, elles seront ouvertes au public et chacune des trois classes prévues devrait inviter une dizaine de jeunes sélectionnés en liaison avec les centres aérés, les écoles et les centres sociaux des quartiers,

Ces manifestations n’intègrent pas celles organisées par d’autres acteurs (municipalités, clubs taurins, comités des fêtes…) auxquelles les élèves pourraient être invités. Les programmes ne sont pas encore arrêtés et sont, eux aussi, soumis à bien des incertitudes.

3. Actions partenariales

Elles visent deux objectifs. Développer la dimension culturelle de la tauromachie en illustrant les passerelles existantes avec d’autres expressions artistiques, et amener un public nouveau à la corrida

 Festival du Film Taurin. L’objectif de projection en même temps que la capéa du Forum demeure, pour cette année encore, si possible en partenariat avec Les Passionnés.

 Partenariat avec la Fondation Luma. Nous sommes en pourparlers pour l’organisation d’un projet de publication commune, ainsi que d’actions de sensibilisation à la culture camarguaise organisées par l’école à destination des artistes résidents.

 Partenariat avec l’AFAP et les Prácticos d’Arles pour partager deux journées de tienta et becerrada chez les éleveurs camarguais.

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