PATRICE |
Mardi, 18 Mai 2021 | |||
L’amphithéâtre... Il porte le ciel et la terre Pour habit d’été.
Titus Crespius Reburrus Le père du vieux cirque Crie ses vieux ans
Je regarde la piste Et perds de vue Le gabian.
Sable de l’arène Toute chose Embellit. Fût-ce en mille éclats Elle est toujours là La palissade rouge
Croisés dans la foule Deux seins nus sous une robe Et un parfum de bonbon
Le soleil ne tombe pas sur la pendule La pluie ne tombe pas sur la pluie.
Juin rit au soleil La solitude Suinte des murs du couloir
Le serpent s’esquive Mais le regard qu’il leur lança Reste dans l’ombre.
Une poussée De fièvre déforme Leurs traits
Fureur d'après-midi Un sol brûlant Que labourent les cornes
La danse des hommes Pour apaiser les dieux du diable Ressemble à la tempête.
Devant l'éclair Sublime est celui Qui ne sait rien !
Sans savoir pourquoi J'aime ce monde Où ils viennent pour mourir.
Qu'y faire ? Sur mes contradictions Le vent souffle.
Patrice Quiot
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