Vendredi 29 Mars 2024
Juli
Vendredi, 11 Mars 2011

La tauromachie a souvent cultivé le paradoxe. Dernier exemple en date, El Juli…

 

 Celui-là, depuis tout jeune, il a tout connu. Franchement, on se demande encore dans quelle arène il lui manque un triomphe. Et pourtant… Peut-être perfectionniste, peut-être à la recherche d’un Graal aussi insaisissable que la faena idéale dont tous les maestros d’époque ont affirmé qu’elle n’existait pas, Julián appréhende sa nouvelle temporada sous un angle différent en révélant qu’il voudrait toréer moins pour que chacune de ses sorties soit un réel événement. Et pourtant, quel torerazo !!! Mais être au top est une chose, et de trop se produire en est une autre…

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Ça, c’est le vœu pieux de début de saison… qui s’accompagne de la preuve contraire quand on le voit déjà être annoncé partout, comme en attestent les programmations des premiers cartels de la saison où on le voit figurer sur toutes les affiches, et même plutôt deux fois qu’une…

 

Cet acte de contrition provient-il d’un constat facile à établir après le Palacio de Vistalegre où en compagnie de Manzanares et Talavante, il n’a même pas rempli la moitié de l’arène ?

 

Un bide qui effectivement peut l’amener à se poser quelques questions et à revoir sa stratégie de programmation. Car l’aficionado est toujours friand d’une chose : l’attente. Ce qui n’est pas forcément compatible avec le phénomène du « surbooking »…