Vendredi 26 Avril 2024
Valencia : El Juli, comme d’hab…
Dimanche, 13 Mars 2011

ej12ee

Pour cette corrida d’ouverture et de ré-inauguration de la plaza valenciana, Julián l’a nettement emporté aux points…

 

A l’issue du paseo,, Vicente Barrera reçut en piste un souvenir, récoltant une belle ovation de « son » public partagée par ses deux compañeros.

vb12g

La menace du ciel étant écartée, cette première corrida ne laissera pas un souvenir impérissable, à cause notamment de la pauvre caste de le plupart des toros (les deux premiers du deuxième fer de Cortés).

Mais il y eut « Ansioso », un toro assez retors, cuidé à la pique, qui fit la différence par sa bonne charge… que le Juli (oreille et saluts) n’allait pas laisser passer, évidemment. Déjà, capote en mains, il avait enflammé le cirque et avec la muleta, il allait faire monter encore la température d’un cran, seul un pinchazo l’empêchant de récolter deux trophées.

ej12f 

Avec le sixième, Julián fit un bel effort face à un adversaire qui ne l’aida guère, mais trois coups de verduguillo vinrent mettre un bémol à ses légitimes prétentions de récompenses. El Juli venait de perdre la Grande Porte, mais c’est bien lui qui avait relevé cette tarde, autant par sa technique que son entrega. Comme d’hab…

Enrique Ponce (saluts et silence) s’est attiré les faveurs de l’auditoire devant son premier, tirant ce qu’il pouvait d’un toro manquant de race et provoquant même une pétition que le palco ne releva pas…

ejp12g 

Le quatrième n’avait pas plus de son et son trasteo tourna court, seulement égrené par quelques gestes louables, mais sans réelle profondeur ni continuité.

Vicente Barrera (silence, silence et oreille) faisait ses adieux devant son public et ne toucha pas un seul adversaire qui puisse relever la circonstance, son second, un quinto malo, restant au tapis en cours de faena au point d’être puntillé, faute de pouvoir se relever.

On en serait resté là si durant la lidia du sixième, Barrera n’était pas allé demander aux autorités la permission d’offrir un sobrero. Palabres dans le callejón, président avec son téléphone rivé à l’oreille, hésitations, refus… puis permission de faire sortir un Zalduendo… dans des conditions contraires puisque le ciel, qui avait épargné l’auditoire jusque-là, se mit soudain à se déchirer…

Alors que la plupart des aficionados quittaient précipitamment le cirque pour gagner les abris, je suis resté stoïque grâce à la maison Kway, appareils photo rangés, pour assister à cette faena du rachat où l’on vit un tout autre Barrera.

vb12f

Le Valencian sortit quelques gestes de classe pour aller chercher une oreille qui lui assura une sortie plus en conformité avec ce qu’il attendait sûrement de cette dernière corrida dans la plaza de la calle Xàtiva. Malgré les gouttes, je ressortis alors l’appareil pour prendre la photo de cette ultime appendice promené ici…