Jeudi 18 Avril 2024
Valencia, Olivenza, Fréjus, Paris, Brindis…
Lundi, 14 Mars 2011

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Rivera Ordóñez a coupé une oreille du quatrième, le meilleur toro d’un envoi de Jandilla manquant pour la plupart de caste.

 

El Fandi (silence et oreille) a tout fait pour enflammer le cirque, ce qu’il est parfois parvenu à faire, notamment au cinquième. Bien avec le capote et les palos, bonne entame de faena puis trasteo plus irrégulier au fur et à mesure que le bicho s’éteignait.

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Alejandro Talavante n’a pu rééditer sa perf d’Olivenza, faute essentiellement d’une opposition plus conséquente.

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 OLIVENZA

Le fait marquant de la corrida de clôture, après que celle du matin ait été annulée à cause de la météo, aura été l’indulto de  « Mosquetero », toro de Grarcigrande, par Antonio Ferrera.

Oreille et trophées symboliques pour l’Extremeño qui est sorti a hombros en compagnie de El Juli et Manzanares qui pour leur part ont coupé une oreille à chacun de leurs toros.

 FRÉJUS

COLLECTIF POUR LE MAINTIEN DE LA TRADITION TAURINE A FREJUS

Siège social : la Farigoule. rue Henri Vadon, 83600 FREJUS

Communiqué

 Récemment, au cours des actualités régionales télévisées, M. Elie Brun, Maire de Fréjus a parlé de tauromachie. A l’entendre, « chaque corrida coûterait 15 000 euros à la ville. De plus, ce déficit justifierait qu’il faille faire appel à des toreros d’Amérique du Sud. Qui plus est, en Espagne comme dans notre Sud Ouest, de nombreuses villes se désintéresseraient de la corrida au point de fermer leurs arènes. Enfin, la tauromachie serait un spectacle nauséabond quand il n’est pas structuré. »

Notre Premier Magistrat, sur le sujet, manifeste une fois de plus mauvaise foi et incompétence et au total un parti pris anti-taurin, phénomène récent sur l’origine duquel il est permis de s’interroger… Analysons dans le détail les éléments de son argumentation…

Chaque corrida coûterait à la ville : les Arènes de Fréjus ayant toujours été gérées par des directions privées, il est difficile de comprendre comment la Ville peut perdre de l’argent… Le collectif souhaite donc que, dans un souci de transparence, soient rendus publics les cahiers des charges successifs qui ont lié les organisateurs à la Ville ainsi que les comptes annuels correspondants. Il demande dans la même logique que soit établi un projet de cahier des charges sur la base duquel il sera possible de consulter à l’avenir et en toute transparence les organisateurs intéressés.

L’obligation de faire appel à des toreros d’Amérique du Sud : Les syndicats des toreros tant espagnols que français ont apprécié à leur juste valeur cette affirmation par ailleurs totalement non fondée! Sont venus toréer chez nous les plus grandes vedettes du moment tant Espagnoles, Françaises qu’Américaines. Tant de photographies sur lesquelles M. Brun, en premier plan, ne laisse pas sa place aux autres, attestent du mensonge municipal…

Tant de villes, en Espagne comme dans le Sud-Ouest, fermeraient leurs arènes : M. Brun qui s’est aventuré à annoncer la fermeture des arènes de Bayonne, est un coutumier d’aussi grossiers mensonges ! S’il est réel que la corrida subit, comme tous les autres secteurs d’activité les conséquences de la crise économique, la tauromachie reste un moteur économique incontournable dans nos régions. Dans le Sud Est en particulier, le nombre de spectacles est en progression…

« Nauséabonds » seraient les spectacles tauromachiques mal structurés : Il convient tout simplement de rappeler à M. Elie Brun que l’un de ses prédécesseurs, concrètement conscient de sa responsabilité et moins soucieux de son éphémère image médiatique, à la tête de la ville de Fréjus joua un rôle moteur lors de la création de l’Union des Villes Taurines de France, dont l’objet est justement de garantir l’éthique du spectacle taurin. La réactivation d’une Commission Taurine Extramunicipale, telle que préconisée par l’UVTF, permettra à notre Maire de se rassurer…

Après avoir fermement défendu la tauromachie, notre Maire, avec des arguments imaginaires, en devient un fervent opposant. Edgar Faure disait : « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ». Un Mistral trop turbulent aurait-il fait tourner la tête de notre Premier Magistrat au point de lui faire perdre définitivement le poids de la parole donnée. »

Le collectif 

 PARIS

La critique est aisée, dit-on, mais l’art est difficile. Voire… L’art du toreo est difficile, mais la critique taurine n’est pas si aisée. Elle répond à des exigences contradictoires : s’adresser à l’aficionado en étant compréhensible par tous ; rendre compte de ce qui s’est passé et avoir une valeur littéraire ; être objectif et adopter un point de vue personnel ; éduquer le public sans le heurter ; défendre une ligne sans s’enfermer dans le dogmatisme, etc. Mais ce qu’aucun critique, si anticonformiste soit-il, ne peut faire, c’est contredire l’histoire. Car la critique taurine est le reflet de l’histoire de la corrida, plus lointainement de l’histoire même de l’Espagne. Inversement, la critique a souvent pesé sur l’histoire de la tauromachie ou de l’élevage « brave ». Aujourd’hui, elle est à l’image des péripéties que traverse la corrida. Pour nous entretenir de cette histoire, de ces tendances, de ces contradictions, nul n’était mieux placé que

 

Juan Carlos Gil, ancien torero, professeur de journalisme à l’université de Séville, directeur de la chaire de tauromachie de cette université, et auteur de divers ouvrages, parmi lesquels Evolución histórica y cultural de la crónica taurina. De las primitivas reseñas a la crónica impresionista, Madrid, 2007, plus récemment d’un livre consacré à Antonio Diaz Cañabate et d’un autre à Ignacio Sánchez Mejías. Nous sommes heureux de pouvoir l’accueillir au Club pour une conférence en français sur

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La critique taurine : évolution et tendances actuelles

 

Cette causerie sera précédée d’une présentation du livre La Fiesta de los toros. Un patrimonio compartido, par François Zumbiehl (organisateur du colloque de l’Union latine, Séville, 2010) et Juan Carlos Gil (éditeur des Actes), acte préliminaire à la demande de reconnaissance, par tous les pays taurins, de la corrida comme patrimoine immatériel.

Cette rencontre aura lieu le jeudi 24 mars à partir de 20 heures au sous-sol du Restaurant Loubnane, 29, rue Galande, Paris 5ème. M° Saint-Michel.

 Participation par personne (incluant dîner avec vin à volonté) : Membres à jour de cotisation : 25 € ; jeunes de moins de 25 ans : 12 € ; hôtes de passage 36 €.

Réservation obligatoire (possible jusqu’à 24 heures à l’avance) de préférence par mail à Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. (ne pas oublier d’indiquer le nom et le nombre de personnes).

(Communiqué)    

 BRINDIS

Lors de la corrida d’ouverture des Fallas valencianas, les trois diestros, Enrique Ponce, Vicente Barrera et El Juli, ont eu le geste de brinder leur premier toro à l’épouse de José Benlloch, directeur de la revue taurine « Aplausos ». Récemment, leur fille Cristina est décédée et cet hommage public a été à chaque fois ovationné par les aficionados…

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