Jeudi 28 Mars 2024
Valencia, Curro, Castella, Morante, Padilla…
Jeudi, 17 Mars 2011

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Manzanares a pinché la Puerta Grande…

 

Morante donna le ton d’emblée : superbe véroniques de réception puis quite très alluré par chicuelinas, début de faena assis à l’estribo avant de gagner le centre en templant, tout en douceur… et profondeur ! Morante se met droit, provoque les clameurs et démarre la musique… Bonnes réponses du bicho, noblón mais limité de forces, raison pour laquelle il ne dura pas longtemps. Demie après deux pinchazos… et le souvenir de quelques estampes pour la photo. Saluts.

Bonne réception par véroniques de Manzanares, deux piques sans histoire avant quite alluré de Daniel Luque… Excellents enchaînements droitiers, lents, templés, échange gaucher un peu plus heurté, le tout rematé par un cañonazo sin puntilla à montrer dans toutes les écoles. Rien que ce geste justifiait une récompense. Incontestablement, une oreille de poids.

Bon capoteo de Luque qui visiblement veut être à la hauteur de ses compañeros… Deux rencontres, la deuxième pour la forme, brindis à l’auditoire, distance rapidement trouvée pour des échanges soignés, mais manquant toutefois d’émotion à cause d’un bicho certes noble, mais manquant de forces et d’allant. Comme on dit, Luque fit le boulot, mais il ne pouvait pas le faire pour deux… Demie suffisante. Saluts.

Morante reçut son deuxième par plusieurs véroniques de parfaite exécution. A la muleta, les choses tournèrent court faute de combattant car après un début prometteur, son adversaire déclara rapidement forfait. Silence.

Manzanares pincha une faena qui était allée « a más ». Dommage, car l’Alicantino avait fait preuve d’une entrega et d’une justesse torera propres à lui ouvrir la grande porte. Otra vez será… Saluts… de dépit.

Avec l’ultime, un rouquin bien roulé et armé, Luque parvint à lier des séries templées, énergiques, décidées, essentiellement droitières, l’autre corne s’avérant moins évidente. Final par combat rapproché, avec autant d’entrega que de nervosité. Trois quarts de lame. Applaudissements.

Soleil, no hay billetes... et beaucoup de regrets pour Manzanares ! 

CURRO

Suite à la violente voltereta subie hier en tuant son deuxième adversaire de Fuente Ymbro et qui l’avait contraint à gagner l’infirmerie, Curro Díaz devra se reposer quelques temps avant de retrouver le chemin des ruedos pour permettre à ses deux côtes fracturées de se ressouder…

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CASTELLA

Après sa fracture de la clavicule, on ne comptait pas revoir Sébastien Castella avant six semaines, délai qui avait été annoncé par le corps médical. Mais c’était sans compter sur l’envie du Biterrois de retrouver les ruedos… et ce sera chose faite samedi prochain à Valencia !

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En effet, après avoir repris l’entraînement au campo où il a fini par tuer quelques toros sans ressentir de gêne, Sébastien a pris sa décision : il sera bien à Valencia le samedi 19 où il lidiera une corrida de Las Ramblas avec Juan Mora et Enrique Ponce…

MORANTE

Les soirées littérature et tauromachie des AVOCATS du DIABLE... Lecturas, arte y duende

"Morantissime de la Puebla"
(éditions Atelier Baie, collection Carnets Taurins, 2010)
par Jacques Durand et les dithyrambes de Fernando Arrabal

Carte blanche aux lecteurs François Caro, Joël Jacobi et Patrice Quiot...

Vendredi 1er avril dès 20h – Arles chez Auguste – Club taurin Antoni,
16, rue de la Liberté – Arles

Entrée libre - Menu complet [rabo de toro espagnol] + vin : 15 € par personne

Places limitées à 40 personnes

Réservation obligatoire par mail Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Contact : Annick Mallardeau
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Les auteurs :
Jacques Durand, écrivain, journaliste, chroniqueur de la page tauromachie du journal Libération, sera présent. Signature de l'ouvrage à l'issue de la soirée.

Fernando Arrabal est écrivain, cinéaste et dramaturge.

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Le cartel de lecteurs :

Né à Linares, Arlésien depuis fort longtemps, Curro Caro est l’un des toreros français qui, par son caractère artistique, aura le plus marqué son époque. Personnage à la dimension romanesque, sa sensibilité à fleur de peau donne force et relief aux émotions qu’il transmet. Sa connaissance étendue de l’univers tauromachique lui a permis de travailler avec les frères Jalabert puis avec Simon Casas depuis 2004.

Joël Jacobi est journaliste, réalisateur de l’émission Signes du toro sur France 3 Sud. Il a été l’un des pionniers des rendez-vous taurins réguliers à la télévision dans les années 80, avec Face au Toril.

Patrice Quiot est passionné de tauromachie depuis toujours. Il a participé activement à l’épopée des toreros français dans les années 70. Il a assuré l’animation de nombreux rendez-vous taurins et a collaboré à plusieurs revues spécialisées. Deux de ses nouvelles ont été éditées dans les recueils du Prix Hemingway Toreo de salon (2005) et Pasiphae (2006) parus au Diable vauvert.

Note de l'éditeur Atelier Baie
«Le petit Morante venait à Séville avec son pére pour, des gradins du soleil, voir des corridas. Il faisait semblant de dormir dans ses bras pour qu’on ne lui fasse pas payer la place. Depuis on pressent que sa tauromachie a quelque chose à voir avec le sommeil ou la rêverie ou la torpeur.» Ou l’hallucination. Jacques Durand ne sait plus trop, et pour cause. Le 16 avril 1994, il avait découvert par hasard Jose Antonio, novillero anonyme, lors d’une corrida villageoise à Guillena, tout près de Séville. Deux oreilles, une queue et le sentiment d’avoir rêvé, déjà. Le gamin de La Puebla, tout en finesse, légèreté, pintureria, était, comment dire, ailleurs, différent. Unique. Le 23 mai 2010, à Nîmes, le petit José Antonio, devenu Morante de la Puebla, fait exploser l’arène comble autour d’une chaise et d’une faena tombées du ciel. Nouvelle queue. Nouveau mirage.
Entre ces deux moments de grâce, Jacques Durand renoue le fil d’une odyssée, esquisse le portrait d’un mythe, et dialogue avec Fernando Arrabal, zélote éperdu de l’ange de la Puebla. Arrabal dithyrambique : Ni Morante, ni Morente : Morantissime de la Puebla...

Atelier Baie, collection Carnets taurins, 80 pages, format 160 x 205 mm, quadri, juin 2010, 22 €.
(Communiqué)

PADILLA

Le mardi 29 mars, à 19h30, au 6 rue Newton à Paris, le Ruedo Newton, le Club Taurin Paul Ricard de Paris, reçoit le Maestro Juan José Padilla.

Cette rencontre sera animée par Zocato, en compagnie de Loren, l'artiste peintre venu  de Séville pour l'occasion, et de Philippe Soudée.

 

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Le Maestro commentera des images de ses grandes corridas dans le Sud-Est, spécialement préparées par Christophe Chay, de TV Sud et nous pourrons nous entretenir avec le Maestro en toute liberté.

Cet événement est possible grâce au concours de Jean François Mengelle, de Périples Ferias, (VDM) et évidemment de toute l'équipe de L'UCTPR.

A l'issue de la rencontre, un Buffet Tapas sera proposé et  pour lequel une participation sera demandée, 25 euros pour les Adhérents et 35 pour les visiteurs.

Compte tenu du nombre limité de places, il est impératif de réserver, par retour de mail, votre participation au diner tapas : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.