Puerta Grande pour El Cid et Perera…

Une arène frôlant le no hay billetes, un temps estival, des toros qui pour la plupart répondent, deux toreros qui triomphent, voilà ce qu’on retiendra de cette bonne corrida du Niño de la Capea...

Des toros un peu trompeurs, certes, mais qui pour la plupart se grandirent en cours de lidia, laissant quatre oreilles dans la bataille. Deux pour le Cid et les deux autres pour Perera, dans la juste répartition de chacun de leur combat.

El Cid se distingua par la juxtaposition d’un solide bagage technique et une touche artistique basée sur le temple et la magie d’un poignet gauche qui par moments fit merveille. Le maestro de Salteras semble retrouvé et donna à Valencia quelques gages positifs de ses bonnes dispositions en ce début de temporada…

Miguel Ángel Perera n’a pas été en reste et en tuant mieux, il aurait même pu espérer une meilleure récolte. Parfait d’aguante, d’adaptation aux conditions de ses opposants et d’entrega, il fit passer le frisson au cinquième lors d’un corps à corps transmettant sur les tendidos. Un Perera engagé et déterminé lui aussi à « mettre la jambe » dès les prémices de cette saison.

Reste Cayetano, qui repartit bredouille, avec quelques circonstances atténuantes… Son premier, reçu à portagayola, se brisa la corne droite dès l’entame de la faena, ce qui ternit la suite de son trasteo. Le cadet des Rivera ne passa que sur la corne gauche et eut le geste de tuer aussi de ce côté, ignorant totalement le piton invalidé. L’ultime fut renvoyé aux corrales pour manque de forces et d’allant et fut remplacé par un Zalduendo compliqué face auquel Cayetano ne trouva pas de solution.

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