Jeudi 28 Mars 2024
SAINT-GILLES
Dimanche, 22 Août 2021
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Triomphe de Juan Leal qui a coupé trois oreilles aux toros de José Cruz... 
 
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Beau temps, deux tiers d’arène. Six toros de José Cruz corrects de présentation, plutôt charpentés, de forces inégales et comportement divers à la muleta, le plus souvent nobles.
 
Sobresaliente : Jérémy Banti.
 
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Pour lancer le paseo, Carmen interprété par le baryton Frédéric Cornille.
 
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Juan Leal (deux oreilles, oreille et saluts) a ouvert les débats avec un toro bien roulé bien pris sur le monopuyazo. Faena débutée un genou en terre et poursuivie par des derechazos bien cadencés qui ont lancé « Opera Flamenca ». Par la suite, Juan traça notamment des naturelles méritant la mention avant de plier le fauve d’une entière. Le troisième poussa fort sur le premier assaut avant de retourner au cheval pour la forme. Saluts de Marco Leal qui a casqué deux bonnes paires puis bon début droitier de son cousin, avec temple et aisance. Par la suite, labeur plus encimista d’impact inégal, mais relevé par l’entrega et l’aguante de Juan qui plia l’affaire d’une entière. Le quinto a été bien pris sur l’unique assaut par Tito Sandoval. Début agenouillé au centre pour deux cambios avant que le bicho n’étale quelques problèmes de forces qui allaient influer sur le bon déroulement de la faena. Avec un tel adversaire qu’il dut cuider, le protégé de Maurice Behro et Julián Guerra dut s’adapter en proposant des muletazos un par un, le plus souvent « a cámera lenta », et pour cause… La suite par dosantinas le verra cueilli sans mal, Juan poursuivant sa séance de surplace sans pouvoir toutefois transmettre autant que précédemment. Conclusion moins probante que les deux premières. Mais pour l’Arlésien, son passage à Saint-Gilles sera incontestablement marqué d’une pierre blanche à l’heure des bilans…
 
Juan Leal a brindé ses trois faenas au public et Rafi sa première et se dernière (2 et 6).
 
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Rafi (silence, vuelta et oreille) s’est signalé sur l’excellent accueil capotero de son premier bien piqué en le cuidant par Mathias. Bon quite par chicuelinas et plus tard, le Nîmois a construit une faena adaptée aux conditions de son opposant qui n’était pas des plus solides. Alors que l’on pouvait penser que son trasteo aurait mérité d’être récompensé compte tenu de plusieurs mouvements ajustés, le soufflé retomba à cause d’une conclusion déficiente. Avec le quatrième, un superbe castaño oscuro bien reçu par véroniques, qui poussa sur une seule rencontre suivie par une vuelta de campana, Rafi démarra sa faena par un cambio au centre, puis donna la distance pour aligner avec temple des derechazos au tracé harmonieux, tout cela au son de la « Concha Flamenca». Le ton était donné et l’on pensait dès lors, après quelques passages empreints d’une gestuelle suave, que le coup allait être gagnant. C’était sans compter encore avec cette satanée espada, deux pinchazos venant annihiler l’octroi de trophées. Entière au troisième envoi. Rafi reçut l’ultime par larga de rodillas poursuivie par des capotazos variés avant une pique sans style puis un bon second tercio. Le nîmois afficha par la suite de bonnes intentions, visiblement désireux de ne pas rester bredouille, et mit toute la gomme pour relever sa partition, ce qu’il réussit à faire en concluant enfin d’une entière. Le « syndrome de Béziers » avait enfin disparu !!!
 
En matinée, le Bolsín de Nîmes métropole a été remporté par Clément Hargous, du CFT. Vous trouverez dans le courant de la journée de lundi une reseña détaillée, ainsi que les principales infos du week-end…