Âgé de soixante-deux ans, Carlos Escolar « Frascuelo » est une exception dans le toreo…

Certes, on ne s’attend pas à lui voir faire 80 corridas dans l’année, mais le Madrilène dégage tellement de choses que chacune de ses apparitions est en soi un petit bonheur.

Une gueule, une allure, une maestría, Frascuelo en jette, comme on dit, et quelque part, il représente un modèle d’aficion. On a pu encore s’en rendre compte lors du festival d’Arzacq…

Avec son nouveau mentor, Antonio Sánchez, le père de Cristina, il s’entraîne comme un débutant, comme s’il allait partir pour une longue campagne… "Frascuelo est un type de torero en voie de disparition, une espèce à protéger par tous les taurinos" ! assure son mentor. Et il a raison.

"Ses facultés sont au top et il regorge de torería", ajoute-t-il, ne comprenant pas qu’on ne fasse pas plus souvent appel à lui. Antonio va certainement s’y employer et franchement, ça ne me déplairait pas de le revoir encore quelques fois faire le paseo. Comme on admire un monument…