| PATRICE |
| Mercredi, 08 Septembre 2021 | |||
 Arc-en-ciel de mouchoirs…
Rouge.
L’émail de l’héraldique.
Du crime.
Le rouge de la robe de Richelieu accoucheur de la révocation de l’édit.
Et celui de la honte.
Celui qui.
Dit la flétrissure.
Que consumait jadis le feu des bâtons.
Et maintenant, la déchéance.
Des harpons en deuil.
Vert.
Le sinople de l’héraldique.
Des sorcières.
Le vert du diable.
Et celui qui renvoie.
Celui qui.
Destine à l’infâme.
Et au retour.
Avec les châtrés.
Vers le matadero.
Blanc.
L’argent de l’héraldique.
Du vide de la feuille sur laquelle on s’essaye à écrire.
Le blanc de la NRF.
Et celui du traje de l’alternative.
Celui qui.
Unique, ordonne.
Et attribue la première.
En double, ouvre la Grande Porte.
Et, en triple, ce que, le 20 avril 1964 à Séville, le Cordobés prit à un toro de Carlos Nuñez.
Bleu.
L’azur de l’héraldique.
De l’indigo égyptien du bonheur.
Le bleu de Klein.
Et celui de la gloire posthume en un cercle.
Celui qui.
Honore la généalogie.
Et le lignage d’un sang.
Qui est presque.
Celui du ganadero.
Orange.
L’aurore ou le tanné de l’héraldique.
De l’exception.
L’orange de la toge bouddhiste.
Et celui du pardon de la vie.
Celui qui.
Transforme une destinée.
De mort.
En une espérance.
De naissance des mêmes.
Rouge.
Vert.
Blanc.
Bleu.
Et orange.
Couleurs inconnues des toros.
Mais qui les inscrivent.
Dans l’indignité ou la légende.
Par la tombée.
De mouchoirs en arc-en-ciel.
Patrice Quiot
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