Vendredi 19 Avril 2024
Castellón, UBPPF, Signes, Primavera, Expo, Sport et Musique…
Vendredi, 01 Avril 2011

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Pétards dans les rues et… pétard ganadero !

 

Cette corrida de Lagunajanda fait partie de celles qu’on a envie de bien vite oublier. La raison essentielle est le manque de race des sept toros qui sont sortis, sobrero de la même maison compris. Dans ces conditions, les toreros n’ont pu faire au mieux que sauver ce qui pouvait l’être, mais jamais ils ne furent en mesure de tirer leur épingle du jeu, mis à part El Cid au quatrième, sans qu’il y ait eu de quoi se mettre à l’envers…

Dans l’esprit de celle de la veille, ce fut le jour et la nuit (j’allais dire l’ennui…) car la corrida de Jandilla a été entretenue grâce au bon jeu de plusieurs exemplaires et le public s’était retiré satisfait. Là, il y eut une succession d’à peu près, d’inachevé, avec relation de cause à effet, plusieurs toros sifflés à l’arrastre.

El Cid tomba d’abord sur un adversaire sans grandes qualités face auquel il dessina quelques estampes au capote puis exécuta une faenita proprette et templée, mais sans grande transmission. Demie tendida, descabello et saluts.

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Avec le quatrième, très juste de forces, le maestro de Salteras s’employa avant tout à le maintenir sur ses pattes, faisant preuve de douceur dans ses gestes, le tout sans grande émotion. Il tua habilement et aurait pu couper si le palco avait suivi la pétition, mais en fin de compte, il dut se contenter d’une vuelta, l’unique de cette tarde, qui divisa l’opinion.

Sébastien Castella prit d’abord un torito protesté par un secteur du public pour présentation un peu juste. Applaudi sur un quite au centre par chicuelinas, le Biterrois eut du mal ensuite à passer la rampe malgré sa volonté, sauf sur un cambio. Entière caída et saluts.

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Le quinto présentait mieux, mais question embestida, ce n’était pas un foudre de guerre. Débutée assis à l’estribo, sa faena allait rapidement aller a menos malgré son insistance, la baudruche au comportement désordonné se dégonflant sans lui laisser la moindre option de triomphe. Silence.

Miguel Ángel Perera se fit accrocher plusieurs fois le capote par un premier opposant qui crochetait à droite. Faena décousue et marginale. Silence.

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L’ultime regagna rapidement les chiqueros pour s’être invalidé, mais le sobrero ne valait guère mieux, une vuelta de campana après la pique n’arrangeant rien.  Trasteo sans relief ni intérêt et autre silence. Temps estival, trois quarts d’arène environ.

UBPPF

L'UBPPF (Union des Banderilleros et Picadors Professionnels Français) communique :

"À l'origine, comme son nom l'indique, la Fiesta Campera est une fête organisée au « campo » (généralement chez des « ganaderos »), au cours de laquelle des associations taurines ou des groupes d'amis profitent des lieux pour toréer quelques vaches et parfois même faire combattre des « novillos » par des toreros locaux assistés gracieusement par leurs subalternes.

Cependant, depuis quelques années, ces sympathiques « Fiestas Camperas » se sont déplacées en ville faisant légion dans nos arènes à chaque printemps et automne. Picadors et banderilleros nous sommes prêtés au jeu bénévolement, pensant parfois faire œuvre de charité (pour soutenir certaines associations), d'autres fois pour permettre à nos toreros de s'entraîner.

Face à certains abus et afin de respecter les vrais organisateurs de spectacles, comprenant que ces « Fiestas Camperas » ne sont autre chose que des Festivals déguisés, nos entités ont décidé de ne plus participer bénévolement à ce type de spectacles.

Ainsi, toute « Fiesta Campera » organisée dans des arènes de première, seconde ou troisième catégorie sera considérée comme un Festival Taurin.

En conséquence, les « cuadrillas » devront avoir une couverture sociale et être rémunérées en fonction des tarifs en vigueur".

SIGNES

Signes du Toro n°47 diffusion le samedi 2 avril à 16 h 20 sur France 3 Aquitaine.

Au programme :
 
A L’ECOLE - Le matador Richard Milian dirige depuis bientôt dix ans l’école taurine Adour Aficion. Parmi les nombreux élèves qui fréquentent ce « Sud West Point » du toreo, Mathieu Guillon, l’un des deux novilleros aquitains, s’y entraîne au quotidien sous la houlette de maître Richard. Tout y est passé à la loupe, rectifié, peaufiné.

LE JOKER - Diego Urdiales, le torero d’Arnedo qui, aprés une longue traversée du désert, se rappelle au bon souvenir des aficionados. La saison dernière, Diego s’est imposé à Séville, Madrid, Arles, Dax et Bilbao. De son second paseo en terre basque, il détaille pour la première fois devant une caméra, l’ incroyable histoire du compte à rebours de sa corrida au pied levé...

 En savoir plus... ICI 

Les prochains rendez-vous de Signes du Toro :

 Le samedi...
 
à 15 h 50 sur France 3 Midi-Pyrénées et France 3 Languedoc Rousillon 
 
 à 16 h 20 sur France 3 Aquitaine.

PRIMAVERA

 

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EXPO

 

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SPORT ET MUSIQUE

Rassurez-vous, Bernard Planchon n’a pas troqué le Ricard pour les canards et Thomas Dufau est plus préoccupé par la préparation de sa future alternative que par celle d’une équipe de rugby. Vous vous en doutiez certainement, poisson d’avril oblige…