Mardi 23 Avril 2024
Bellas Artes
Dimanche, 10 Avril 2011

Celles-là, elles devraient faire l’unanimité…

 

 Pepín Martín Vázquez et Joselito ont marqué leur époque. Et se voir attribuer la médaille des Beaux-Arts par le Conseil des Ministres, sur proposition du Ministre de la Culture, Ángeles González-Sinde, est non seulement un honneur pour les récipiendaires, mais aussi pour tout le monde des toros. Et à travers ces médailles, une reconnaissance.

 

Si dans un passé proche l’attribution de cette distinction avait provoqué quelques réactions négatives envers Rivera Ordóñez, je ne pense pas que ce coup-ci une seule voix s’élève pour manifester une quelconque désapprobation.

 

Pour Pepín Martín Vázquez, le ministère a estimé que cette médaille récompensait un torero qui avait laissé une trace significative dans l’histoire du toreo au travers de faenas mémorables marquées par son art imprégné de corte sévillan. Décédé le mois dernier, cette médaille lui a donc été décernée à titre posthume.

 

Quant à Joselito, il a été distingué, à l’occasion du XXVème anniversaire de son alternative, en tant que torero et ganadero, mais aussi pour œuvrer au sein de la Fondation qui porte son nom et qui se dédie à la promotion de la tauromachie au travers d’activités artistiques, culturelles et de formation.

 

 Au milieu d’une liste de personnalités du monde de la Culture, auteurs, compositeurs, interprètes, danseurs, plasticiens… que l’art taurin soit aussi considéré laisse augurer un avenir moins sombre que ce qu’on a pu un moment le craindre en ce qui concerne le toreo. Car si la tauromachie est aujourd’hui attaquée, il y a à l’évidence encore pas mal de politiques qui semblent avoir décidé de prendre le toro par les cornes, et au plus haut niveau. Tant mieux, non ?