Vendredi 19 Avril 2024
ECOLES TAURINES D'ANTAN
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Les écoles taurines dans le rétro…
 
Arles, Béziers, Nîmes, sans oublier Adour Aficion chère au Maestro Richard Milian, sont aujourd'hui les principales écoles taurines de l'Hexagone. Les valeurs communes à la Vie et Tauromachie : respect et courage sont enseignés, en parallèle avec « El Arte de Torear ».
 
Fut une époque où la notion d'école taurine était basique, voir pure utopie.
 
Voici quelques pionnières :
 
Francisco Granja « Carrita » fut banderillero aux ordres d'Espartero et Rafael Guerra « Guerrita ».
 
A dix-huit ans, il émigre en France, où Étienne Boudin « Pouly 1 » avait inventé la course « hispano-provençale ».
 
En 1906, il prend l'alternative (non reconnue) mais exotique à Alger (1).
 
Il créé l’École taurine avignonnaise en 1921 sur l'Ile de la Barthelasse dont il est l'empresa des arènes dites de Bagatelle.
 
En 1925, il quitte les ruedos à Nîmes en posant les banderilles à la chaise (déjà), il a 58 ans.
 
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En 1951, le novillero Paco Muñoz créé l’École taurine d'Arles (ETA) dont le siège est 33 rue des Arènes (sic). La promotion 1952 sera Gilbert Mistral, Antonio Montiel et Pierre Schull entre autres.
 
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Les professeurs s'appellent Pedro Goïtia Romero et Pepe Calabuig « Niño de la Campana ». En 1959, un élève originaire de Bordeaux, Jean-Pierre Biec, intégrera un temps la structure.
En 1967, ce dernier, en compagnie de Cosme Sanz et d'Alain Briscadieu, créent l'école taurine bordelaise.
 
Les cours sont à la charge du novillero valencien Euleterio Moyan « Morenito Pinares ».
 
Vincent Bourg (le journaliste Zocato) sous l'apodo « El Girondín » fera partie de ses élèves.
 
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Le cordouan Juan Cubero Sánchez, résidant à Bordeaux, amènera ses trois fils dans cette structure. « Juanito », Miguel et le cadet Joselillo qui deviendra le « Yiyo » (« illo »).
 
En 1973, la scission de l'école se fera entre prácticos et professionnels.
 
Le phénomène se passera également à l'ETA (Arles), Pedro Romero, après avoir construit sa placita à Fourques, dispensera son enseignement à ses fils, mais aussi à Simon Casas, Jaquito, Fréderic Pascal, Lucien Tien Orlewsky « Chinito », Christian Montcouquiol, Steva, Nicole Luchmaya « La India »...
 
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Pepe Calabuig (2) a créé l'école taurine Club de Fontvieille dans la cité des Moulins en 1969.
 
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Dans sa pub, aujourd'hui surannée : « Voulez-vous être admiré des filles, voulez-vous être millionnaire ? Faites-vous Toréador.  Présentation à Madrid assurée ! »
 
Ses premiers élèves sont ses fils Jesús et José Luis, ce dernier sera le plus jeune toréador de France (13 ans).
 
Eric Canadas et Pierrette Le Bourdiec profitent de l'enseignement de Pepe ; ainsi que Daniel Gélin (3) et Juliette Gréco... (à suivre)
 
Jacques Lanfranchi « El Kallista »
 
Lundi 31 janvier 2022
 
 
(1)plaza Mustapha à Alger, parrain « Valenciano »,  Toro de Lescot (alternative non reconnue).
 
(2)plaza de Fréjus,  1949 parrain Joaquín Ortega Rodríguez «  Cagancho », Toros de Sol.
 
(3)Daniel Gelin interprète Ricardo le torero dans le film « Sang et Lumières » 1953, d'après le roman éponyme de Joseph Peyré.
 
Crédit Photos :
 
1 Lopez Canito
 
2 Collection F Beau
 
3 Collection Reybier Raymond
 
4 Collection Briscadieu
 
5 Collection famille Goïtia Romero
 
6 Charles Farine