Jeudi 28 Mars 2024
IL REVIENT
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L’annonce du retour de José Tomás à Jaén a provoqué pas mal de réactions…
 
José Tomás, bien sûr ! Et depuis l’annonce de « Tauroemoción », bien entendu, les commentaires vont bon train dans le Landernau taurin. Pour, contre, dubitatif, admiratif… l’aficionado s’exprime, ce qui est le but de l’empresa. Et à coup sûr, du maestro et de son entourage !
 
Parmi ces réactions, j’ai reçu de Jean-Charles Roux le message suivant, que je partage d’ailleurs dans les grandes lignes…
 
« Le 12 juin, les milliers d'oliviers qui forment une mer à perte de vue dans la Sierra de Jaén risquent d'être plus verts que vert. Le vert de l'espérance, celle de milliers d'aficionados qui attendent depuis plus de 1000 longs jours cette annonce. Youpi, hourra, bravo, en quelques secondes les réservations hôtelières ont doublé aussi vite que le prix de l'essence à la pompe !
 
Il est là, il revient, oubliés la pandémie, la crise économique, l'Ukraine, Poutine et la discorde des supporters nîmois avec leur président. On vous le dit, il revient ! 
 
L'extra-terrestre, qui contrairement à ses confrères n'annonce pas au travers des réseaux sociaux qu'il est passé aux toilettes, est parvenu « après deux mois de longues tractations » à un accord avec l'empresa Tauroemoción qui gère les 10.500 places des arènes de Jaén. 
 
Les aficionados les plus optimistes n'avaient pas flairé le coup. Il faut dire que depuis trois ans, les nouvelles étaient rares, même si parfois, pour éviter que l'encéphalogramme ne soit trop plat, on voyait passer une photo où le monstre s'essayait avec quelques vaches. Ce silence, cette discrétion, font partie du marketing, de l'image du torero. Pour vivre heureux, vivons cachés, dit-on.
 
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Alors il revient, OK, mais avec qui ? 
 
Personne ! 
 
Un solo ? 
 
Oui ! 
 
Un truc comme à Nîmes ou Barcelone, seul au monde ? 
 
Non, pas tout à fait !
 
Il fait quoi alors ? 
 
Il prend quatre toros ! 
 
Quatre toros ? 
 
Oui, quatre ! 
 
Et pourquoi pas six ? 
 
Parce qu'il commande, bon sang !
 
Le mardi 17 mars à partir de 22h (un horaire pour noctambules, non ?), ne doutons pas que quelques minutes après l'ouverture des guichets, les 10.500 entrées se seront volatilisées plus vite qu'un espoir de paix entre Poutine et Zelensky.
 
José Tomás revient ! Le tapis rouge est déroulé, quatre toros et deux mois de longues tractations ont suffi à sortir la planète taurine de la déprime, même si ce geste ressemble plus à une aimable récréation... »