Jeudi 28 Mars 2024
PATRICE
Dimanche, 22 Mai 2022
pu22ph1
 
Vu à la télé : La solitude du torero de fond…
 
A Séville.
Paco Ureña était venu par raccroc.
 
Et il ne viendra pas.
A Nîmes.
 
Le 21 mai 2022.
A Madrid.
 
A la plaza de toros de Las Ventas 
Pour la 14ème de la Feria de San Isidro.
 
Paco Ureña, seul.
S’est mis devant six toros.
 
« Barbaclara », de La Ventana del Puerto.
« Chumbo », de Domingo Hernández.
 
« Monería », d’Adolfo Martín.
« Peregrino », de José Vázquez.
 
« Hortelano », du Conde de Mayalde
Et « Disparate », de Victoriano del Río.
 
Un coup.
De dés.
 
Una tirada.
De dados.
 
A l’exception du cinquième
Et un peu du second.
 
Le lot est sorti mauvais.
Très mauvais.
 
Et à partir du cinquième.
Una gran polvareda y un gran vendaval.
 
Firent fuir.
Une partie du public.
 
Malam fortunam.
Horret.
 
La malchance.
Frissonne.
 
Silence.
Ovation.
 
Silence.
Ovation.
 
Oreille.
Et ovation.
 
Fut le bilan.
De Paco Ureña.
 
Mala suerte.
On dit les plus gentils.
 
Moi.
Le samedi 21 mai, à Madrid.
 
J’ai aimé.
Ureña.
 
J’ai aimé ce qu’il a fait pour.
Amener à la seconde raie le 1.
 
J’ai aimé ses statuaires.
Et son début à gauche avec le 2.
 
J’ai aimé ce qu’il a essayé de faire.
Avec le fils de pute sorti en 3.
 
J’ai aimé ce qu’il a peut-être.
Manqué de faire avec le 4.
 
J’ai aimé sa muleta ouverte.
Sa main droite baissée.
 
Son toreo
Reunido, apretado, et entregado.
 
Sous la pluie.
Et le vent avec le 5 de l’oreille.
 
Et j’ai aimé ce qu’il a volé.
Au manso y aquerenciado sixième.
 
Un toreo.
Simple.
 
De fond.
Et de vérité.
 
Un toreo.
Au goût de terre.
 
A la noblesse du pain noir.
Et de l’arroz en caldereta.
 
Ce samedi 21 mai, Madrid.
A boudé Lorca.
 
La capitale.
N’a pas aimé la province.
 
Madrid n’a pas aimé.
Les poires de Jumilla.
 
Les abricots précoces de Cieza
Le raisin de Blanca.
 
Le melon de Torre Pacheco.
Les citrons de Santomera.
 
Les vins de Yecla.
Et les tomates de Mazarrón.
 
Ce samedi 21 mai, Madrid n’a pas aimé
Paco Ureña.
 
Et sa rude
Simplicité paysanne.
 
Quelquefois désordonnée.
Mais riche de sens.
 
Le dimanche matin.
La presse n’a pas été tendre avec Ureña.
 
Et Zabala de la Serna l’a assassiné.
« Historia de un naufragio »  il a titré.
 
Dans le même.
Contexte.
 
Les mêmes.
N’avaient pas utilisé les mêmes mots.
 
Pour qualifier.
Le coup de poker manqué.
 
De Morante.
Le Dimanche de Pâques de 2004.
 
"Vérité en deçà des Pyrénées
Erreur au-delà".
 
Ecrivait quant à lui.
Blaise Pascal.
 
Et ce 22 mai 2022, Ureña.
Se retrouve seul.
 
Peu.
Me chaut.
 
Ce qui.
A été dit ou écrit.
 
J’ai aimé.
Paco Ureña.
 
Lo digo.
Y lo firmo yo.
 
Et Le 18 juin.
Ureña sera à Istres.
 
Une date comme.
Un clin d’œil de l’Histoire.
 
pu22f
 
Datos 
 
- Plaza de toros de Las Ventas de Madrid. 
 
14ª de la Feria de San Isidro. 
 
Más de tres cuartos de plaza (19.992 espectadores, según la empresa).
 
Toros por este orden deLa Ventana del Puerto, Domingo Hernández, Adolfo Martín, José Vázquez, Juan Pedro Domecq y Victoriano del Río, de distinta presentación y juego.
 
 Destacaron el segundo de Domingo Hernández y el sobrero de Conde de Mayalde.
 
Noble y con calidad pero medido de fuelle el de José Vázquez. Noble y de poco fondo el de La Ventana. Peligroso el de Adolfo Martín y manso y aquerenciado el de Victoriano del Río.
 
PACO UREÑA, que actuó como único espada, cosechó el siguiente balance: silencio, ovación, silencio, silencio, oreja y ovación.
 
  Destacó Alberto Sandoval en varas y Rafael Viotti en la brega.
 
pu22ph
 
- La Solitude du coureur de fond (titre original : The Loneliness of the Long Distance Runner) est un film britannique réalisé par Tony Richardson, sorti en 1962.
 
Colin Smith est un jeune révolté qui, à la suite d’un vol commis dans une boutique, est placé dans un centre d'éducation surveillée. 
 
Pratiquant la course de fond, il s’évade de son morne quotidien en rêveries durant ses courses solitaires. Il gagne sa notoriété dans l'établissement grâce à ses performances de coureur et prend le parti de suivre les ambitions qu’a pour lui Ruxton Towers, le directeur du centre.
 
pu22h
 
Scénario :  Alan Sillitoe d’après sa nouvelle, La Solitude du coureur de fond (1959)
 
 Distribution :
 
Tom Courtenay : Colin Smith
 
Michael Redgrave : Ruxton Towers, le directeur du centre
 
Alec McCowen : Brown, le majordome
 
James Fox : Gunthorpe, le coureur de l’école Ranley
 
Patrice Quiot
 
(Photo Madrid : Plaza1)