Vendredi 29 Mars 2024
Manzana… Rey !!!
Samedi, 30 Avril 2011

Séville en pleure encore… de joie !

Moi aussi d’ailleurs, je ne m’en cache pas, le frisson, la « carne de gallina », la larme à l’œil, j’ai ressenti tout ça… comme si j’y étais ! Je ne vous le cache pas, j’ai suivi intégralement cette course historique à la télé, bien calé chez moi, devant le clavier. Mais Séville, ce n’est plus pour bien longtemps, trois jours exactement, où d’ailleurs je pourrai revoir Manzana avec Castella et Talavante… puis à Madrid avec les… Núñez del Cuvillo en compagnie de Castella et de… El Juli !!! Je ne vous dis pas que j’en rêve la nuit, mais il y aurait pourtant de quoi, surtout depuis ce soir !

Au moment où j’écris, je pense à beaucoup de choses, à tous les pépins physiques que José Mari a dû surmonter, à tous ses espoirs dans ses périodes de doutes au point qu’on se demandait s’il pourrait un jour retrouver son niveau. Eh bien, s’il fallait une tarde pour se rassurer, cette course historique de Séville est tombée à point nommé. Qui pourrait s’en plaindre ?

Autre réflexion en vrac, parmi celles que cette course peut engendrer, le triomphe de Manzanares ce soir, c’est aussi celui du toreo qui a affiché sa plus belle image sur les petites lucarnes. Certes, toute la course n’a pas été entretenue, certes tous les toros n’ont pas été à la hauteur d’Arrojado, loin de là même, mais autant d’instantanés de grande classe, auxquels il ne faut pas oublier les capotazos d’Aparicio et Morante au premier, ça ne peut donner qu’une image positive de la corrida.

Je me m’étalerai pas trop sur l’indulto, forcément sujet à polémique et qui doit beaucoup à la maestría de Manzanares. Selon moi, ce toro de Cuvillo était de vuelta al ruedo et pas plus, ce qui n’était déjà pas mal, car incomplet au cheval, fuyard aux banderilles. Con casta, mais manso. Le risque, c’est quelque chose comme de  la jurisprudence. L’avenir le dira…

a-man30z

Pour compléter le tableau, il m’est venu l’idée de ressortir une photo que j’avais prise le 1er mai 2006 à Séville, lorsqu’à la surprise générale, José Mari Manzanares s’était fait couper la coleta par… José Mari hijo. Comment ne pas repenser à cette émouvante retirada sous les clameurs de la Maestranza. Une arène décidément très importante dans la saga des Manzanares…