Samedi 20 Avril 2024
PAMPLONA
Mercredi, 06 Juillet 2022
if05ph
 
Pour ses débuts dans cette arène mythique, Isaac Fonseca s’est offert une sortie a hombros après avoir coupé quatre oreilles aux novillos de Pincha. Aujourd’hui à midi, chupinazo… 
 
Jorge Martínez : silence aux deux.
Isaac Fonseca : deux oreilles et deux oreilles.
Álvaro Alarcón : silence puis oreille.
 
Blessure du banderillero Jesús Robledo Tito qui a dû passer à l’infirmerie suite à un puntazo sur la face interne du tibia droit. Pronostic peu grave.
 
Se remettant peu à peu de sa fracture du maxillaire, le novillero mexicain Isaac Fonseca n’a pas loupé sa présentation à Pamplona, s’attirant les faveurs du nombreux public, notamment avec son combat à son premier novillo, « Soñador », récompensé de la vuelta. Une bien belle reprise, encourageante pour la suite…
 
Aujourd’hui à midi, traditionnel Chupinazo, véritable coup d’envoi des sanfermines, et aux arènes, corrida de rejón…
 
pamp06h
 
Ci-dessous, l’évocation du Chupinazo par Patrice…
 
Jour J... Los Sanfermines : Le chupinazo…
 
Le lancement du « chupinazo » - ou « txupinazo - marque le début des fêtes de Pampelune.
 
A midi, les membres du Conseil Municipal sortent au balcon de l’immeuble, duquel sont lancées les douze fusées pyrotechniques qui annoncent le début des festivités. 
 
En bas, sur la place, riverains et visiteurs font ondoyer une marée de mouchoirs rouges, impatients de les nouer autour du cou. Le Conseiller Municipal qui s’est vu accorder l’honneur de lancer le « chupinazo », s’adresse à la foule pour inaugurer officiellement les fêtes, au cri de « Pamploneses, Pamplonesas, Viva San Fermín, Gora San Fermín ! ». Une explosion d’émotion et de joie jaillit aussitôt de la place et des rues voisines, tout aussi bondées, qui font sauter des milliers de bouchons de champagne, dansant et chantant au son des « charangas » (orchestres) et ce jusqu’à l’aube du 15 juillet. 
 
Le port du mouchoir rouge est indispensable… noué autour du poignet ou en poche jusqu’au coup d’envoi des fêtes et noué autour du coup dès le lancement du « chupinazo »… jusqu’au « Pobre de mí » (cérémonie de clôture), qui marque la fin des Sanfermines. Il est coutume de se munir également d’une bouteille de champagne, que l’on peut se procurer dans les rues autour de la Place de l’Hôtel de Ville.
 
La tenue traditionnelle pamplonique est l’habit blanc (chemise, pantalon ou jupe), mouchoir rouge autour du cou et ceinture rouge, signe de ralliement et uniformisation que tout le monde souscrit. 
On ne sait pas qui a eu l’idée un jour de s’habiller de blanc, mais il est clair que toute le monde a suivi, Pamplonais et étrangers, créant ainsi d’impressionnantes marées humaines portant les deux couleurs qui caractérisent les fêtes de la Saint-Firmin : le blanc et le rouge.
 
Il existe plusieurs théories sur l’origine de cette coutume populaire de s’habiller en blanc et rouge. D’aucuns attribuent cette idée aux membres de la Peña La Veleta, fondée en 1931 par des gens modestes, ouvriers pour la plupart, qui cherchaient un uniforme les identifiant et les distinguant à la fois des autres associations. 
 
Une tenue blanche était facile à obtenir, pas chère et, rehaussée de rouge, elle répondait parfaitement à l’objectif visé. Raison pour laquelle elle s’est vraisemblablement rapidement étendue. D’autres l’associent à la tenue des « txistularis » (joueurs de fifre basque) de Biarritz (qui coiffaient leur tête d’un béret rouge), ou à celle des « joteros » (chanteurs populaires) de Gayarre des années 1930, ou encore aux « pelotaris » (joueurs de pelote basque). 
 
Quoiqu’il en soit, cette coutume de s’habiller en blanc et rouge commence à s’étendre dans les années 1960 et le mouchoir rouge devient rapidement l’emblème des fêtes de Pampelune, indispensable pour s’intégrer pleinement dans l’ambiance des Sanfermines et qui ne doit être noué autour du cou que juste après le « chupinazo » qui inaugure les fêtes et ce jusqu’au « Pobre de mí », qui marque la fin des Sanfermines. 
 
Quant à sa signification et symbolisme, les avis sont également partagés. La légende veut que la couleur rouge symbolise le sang de Saint Firmin, décapité au IVe siècle à Amiens, durant les persécutions du IIIème siècle ; d’aucuns l’associent cependant au drapeau de la Navarre. Certaines « peñas » se distinguent par la couleur de leur mouchoir. Ainsi, celui de La Única est vert et ceux de La Jarana et du Txako sont bleus. Ces mouchoirs sont parfois ornés de broderies représentant la figure du Saint, le blason de l’association ou les armoiries de la Navarre ou de Pampelune.
 
Après le « chupinazo », la foule se disperse dans les rues Chapitela et Mercaderes.
 
Vive san Fermín
Gora San Fermín !
 
Pour se faire une idée du chupinazo : https://www.youtube.com/watch?v=Fe_vPQRhc60
 
 
pamp06ph
 
Carteles San Fermin 2022
 
-Mardi 5 juillet : 6 novillos de Pincha pour Isaac Fonseca, Jorge Martinez et Álvaro Alarcón
-Mercredi 6 juillet : (rejon) 6 toros de Capea pour Leonardo Hernandez, Roberto Armendariz et Guillermo Hermoso de Mendoza
-Jeudi 7 juillet : Corrida événement du centenaire. 1 toro de Capea et 6 Núñez del Cuvillo pour Pablo Hermoso de Mendoza, Morante de la Puebla, El Juli et Roca Rey
-Vendredi 8 juillet : 6 toros de Fuente Ymbro pour Daniel Luque, José Garrido et Álvaro Lorenzo
-Samedi 9 juillet : 6 toros de José Escolar Gil pour Joselito Adame, Rubén Pinar et Javier Cortés
-Dimanche 10 juillet : 6 toros de La Palmosilla pour Rafaelillo, Manuel Escribano et Leo Valadez
-Lundi 11 juillet : 6 toros de Cebada Gago pour Juan Leal, Román et Jesús Enrique Colombo
-Mardi 12 juillet : 6 toros de Jandilla pour Diego Urdiales, Alejandro Talavante et Ginés Marín
-Mercredi 13 juillet : 6 toros de Victoriano del Rio pour Miguel Ángel Perera, Paco Ureña et Roca Rey
-Jeudi 14 juillet : 6 toros de Miura pour Antonio Ferrera en solitaire
 
 
sanfermin