Jeudi 25 Avril 2024
PLAISANCE
Vendredi, 15 Juillet 2022
plais15ph
 
Un parfum rondeño flottait sur les rives de L’Arros…
 
Superbement décorées, les arènes de Plaisance ont été le théâtre de ce qui a été la première novillada non piquée goyesque en France et peut-être dans le monde. Il faisait très chaud auprès de l’Arros, ce qui a refroidi (si on peut dire) et retenus chez eux certains. Ceux qui avaient fait le déplacement (une demie arène environ) ont assisté à un joli prélude avant la corrida avec l’arrivée des novilleros dans une calèche. La décoration des arènes avec des barrières repeintes en rose et ornées de représentation inspirées de Goya n’était pas sans rappeler Ronda, la capitale mondiale des festejos goyesques.
 
Trois erales du Lartet (1er, 2nd et 3ème) et trois de L’Astarac pour
 
Nino Julián: vuelta, un avis et vuelta.
 
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Tristán Barroso : une oreille, un avis et vuelta.
 
Roberto Martín « Jarrocho » : un avis et silence, silence.
 
Président Hugo Lavigne
 
Chaleur quasi caniculaire.
 
Deux élevages landais au programme, celui du Lartet et celui de L’Astarac. Bien présentés, les novillos de la famille Bonnet, nobles avec de la race, ont offert des possibilités que les novilleros ont plus ou moins su exploiter. Le meilleur des trois a été le troisième dont la bonne corne gauche n’a pas été complètement utilisée par Jarrocho.
 
Les erales de L’Astarac, plus légers, ont manqué de race. Tous ont cherché à partir aux planches. Le premier, quand le novillo a insisté, a accepté de prendre des séries avant de retourner aux tablas. Le dernier qui a pris spectaculairement deux fois Jarrocho de compliqué est rapidement devenu avisé et dangereux.
 
Le public était de bonne composition et aurait demandé plus de trophées. Hélas, les trois novilleros ont mal tué.
 
Nino Julián a subi son premier adversaire qu’il n’a pas suffisamment obligé par le bas. Il a su s’imposer à son Astarac et tirer de bons enchaînements sur les deux pitons.
 
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Tristán Barroso a du métier et du recours. Il a su corriger les coups de tête de son premier pour finir de manière élégante sa faena à gauche. Il a coupé la seule oreille de l’après-midi.
 
Bonne faena, hélas mal conclue à son Astarac.
  
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Roberto Martín « Jarrocho » s’est appliqué mais est resté en deçà de son premier, le meilleur eral de la course. Il n’y avait pas grand-chose à tirer de son Astarac.
 
(RT – corridasi – Photos Nicolas Couffignal)