Un toro enracé qui prend trois avis, ça ne se voit pas souvent…

Et pourtant, c’est bien ce qui s’est produit avant-hier à Jerez par la faute de Fermín Bohórquez, peut-être un peu trop transcendé par les indéniables qualités de son adversaire qui portait la devise de… Fermín Bohórquez !!!

En cette période d’indultite aigüe, la rejoneador a dû se dire qu’après tout, dans sa ville, dans son arène, pourquoi pas lui aussi ? Et dès lors, il fit tout ce qu’il crut opportun pour influencer le palco, multipliant les passages, faisant trainer les choses jusqu’à ce que soit sonné un premier avis, puis un deuxième, et enfin le troisième qui invitait le toro à rentrer au corral.

Chacun en pensera ce qu’il voudra, mais pour ma part, je trouve l’attitude du cavalier… un peu cavalière !!! Une présidence, ça se respecte, un public aussi, et vouloir outrepasser les prérogatives de l’autorité pour ramener à tout prix un toro à la maison, ça ne paraissait pas avoir un quelconque besoin salutaire...

Concernant Jerez, autre chose de finalement plus important, cette corrida de rejón avec un cartel relevé pour une « Feria del Caballo » n’a attiré qu’une demi-arène. Pire, pour la corrida de Juan Pedro Domecq le lendemain qui a vu les triomphes du Fandi et de Sébastien Castella, il n’y avait environ qu’un quart d’arènes ! Des « affluences » qui devraient déboucher sur quelques questions… et remises en question, non ?