Vendredi 29 Mars 2024
NÎMES
Dimanche, 18 Septembre 2022
pu18ph
 
Pour la clôture des vendanges, l’unique trophée à Paco Ureña…
 
Meilleure météo que la veille, un bon tiers d’arène… un peu comme pour le Picon Citron de Raimu ! Six toros de Fuente Ymbro qui pour la plupart n’ont pas donné le jeu escompté, plus propices les 1 et 3.
 
Paco Ureña : oreille et saluts.
 
Daniel Luque : silence et saluts.
 
Álvaro Lorenzo : saluts et silence.
 
Après les frimas de la veille, on a retrouvé une météo plus acceptable, le vent se faisant plus discret, ce qui ne pouvait qu’être bien accueilli par les aficionados et bien sûr, les acteurs, bien moins contrariés par les rafales.
 
pu18h1
 
Paco Ureña nous a proposé le repas à l’envers, c’est-à-dire le dessert avant le plat principal. Tout ça pour dire que d’emblée, il a été le seul à mettre un trophée dans sa musette au terme d’un premier combat comprenant quelques tandas à la réalisation adaptée à la noblesse du pupille de Gallardo, avec le plus souvent applaudissements en fin d’échanges, quelque part en mode Roland Garros ! Bref, un labeur propret, au goût du public, conclu par entière. Ce fut un peu pareil avec le cuarto, Paco affichant encore de bonnes dispositions, sans toutefois que la mayonnaise ne prenne totalement. 1/3 de lame puis descabello.
 
dl18h
 
Daniel Luque a indiscutablement connu une saison parsemée de succès éloquents et bien entendu, le public attendait de lui une nouvelle démonstration de classe.  En définitive, compte tenu des limites de ses opposants, ce fut un peu comme une histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein, au choix. Bref, le maestro de Gerena en est le plus souvent resté au stade des bonnes intentions, étalant quelques gestes de classe sans pour autant cuajer la grande faena que l’on attendait. Pour cela, il aurait fallu des adversaires manifestant davantage de puissance et de rythme, bref de caste. Et aussi de transmission.
 
al18h
 
Álvaro Lorenzo revenait dans une plaza qu’il affectionne pour y avoir pris l’alternative il y a six ans des mains du Juli. Ce jour, il offrit le meilleur lors de son premier passage, construisant un trasteo comprenant quelques bons mouvements sur les deux ailes avant que son client finisse par baisser la garde en lorgnant vers les tablas. Entière puis deux descabellos. A la nuit tombée, pour le baisser de rideau de cette feria, le Toledano eut à s’entendre avec le dur à cuire de la bande. On notera le salut de Curro Javier au second tercio, avant quelques échanges délicats, compte tenu de la violence des réponses, avec deux désarmés à la clé, l’histoire étant conclue en trois actes avec la rapière…