Drôle d’effervescence sous mes fenêtres, des moutons partout !

En pleine ville, ça fait un peu bizarre, mais après tout, dans le cadre des journées méditerranéennes des saveurs, pourquoi pas… Un bien joli titre pour faire connaître les produits du terroir, sauf qu’à Nîmes, on ne va pas faire venir une morue pour expliquer comment on fabrique la brandade !

On a donc fait défiler des paysans sur des tracteurs, des producteurs avec leur étal bien achalandé, des bergers avec leurs moutons,  tout cela dans une ambiance bon enfant, avec ce qui va autour, dégustations, ateliers, musique, conférences, jeux…

On ne peut pas dire que ça se soit bousculé, mais bon, ça avait l’air assez sympa, même si le pélardon, les crêpes à la châtaigne et la viole de gambe, c’est pas vraiment mon truc…

Mais revenons à nos moutons, c’est le cas de le dire… Pour dire que si l’on en entend parfois faire le rapprochement entre ces ovins et les toros de lidia, vu de ma fenêtre, je n’ai pas eu tout à fait l’impression d’assister à un encierro style Pamplona…

Je sais, les toros « borregos », ça ne manque pas, même si c’est caricatural, mais les inquiétudes qui proviennent actuellement du bétail ne seront dissipées que lorsque l’on aura affaire à un animal répondant à des critères simples autant qu’évidents : 1/ bien fait, dans le type, correctement armé, 2/ solide, 3/ puissant, 4/ brave au cheval et noble, 5/ combatif.

Tout ça peut faire penser à une liste de lieux communs, mais sans ces caractéristiques, un toro de lidia n’est plus tout à fait ce qu’il devrait être. C’est pourquoi on attend des produits du terroir conformes aux exigences de ce pour quoi ils sont élevés au campo. Tout simplement combattre.