Mardi 16 Avril 2024
PROPOSITION DE LOI CARON
Jeudi, 10 Novembre 2022
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Le monde taurin se mobilise contre la PPL abolitionniste du député Caron...
 
Il ne se passe plus un jour sans que je ne reçoive des messages concernant le futur vote des députés au sujet du projet de loi du sieur Caron, farouche adversaire de la cause taurine. Plutôt que de les publier jour après jour au compte-goutte, je les ai stockés pour la plupart et je vous en livre ci-dessous une première mouture. Bien entendu, d’autres suivront, annonçant notamment d’autres rassemblements et seront publiés dans quelques jours, dans la mesure où on me les aura envoyés, évidemment…
 
Comme entrée en matière, je vous conseille de prendre connaissance jusqu’au bout des interventions vidéo de Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie, ainsi que de Paul Sugy, journaliste au Figaro…
 
Carole Delga :
 
 
Paul Sugy :
 
 
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RÉGION SUD-OUEST
 
Manifestation du 19 novembre pour dire « oui à la corrida », mais pas seulement… 
 
Amis bon vivants, chasseurs, pêcheurs, amis coursayres, amoureux de notre culture, aficionados…
 
C’est LE moment de se mobiliser pour dire NON à Caron, non aux antispécistes, aux « faux écolos », non à cette proposition de loi voulant interdire la corrida. En nous mobilisant nombreux ce 19 novembre, nous pourrons montrer notre attachement à nos racines, à notre culture et renvoyer aux oubliettes tous nos détracteurs. Ces personnes-là ne veulent pas seulement interdire la corrida, ils veulent supprimer notre art de vivre faite de partage, de rassemblements, de festivités.
 
Nous défendons une écologie respectueuse de la nature et des animaux grâce à nos ganadères qui élèvent Toros, vaches dans de vastes environnements pendant des années pour ensuite voir leurs bêtes défiler fièrement dans des arènes. Sans notre art, toute une race disparaît. Paradoxal, pour des « écologistes », des « animalistes » qui ont pour idéaux la protection des races rares.
 
La chasse, la pêche, la course landaise, la course camarguaise, la corrida, permettent à des milliers de personnes de se réunir autour de leur passion, de créer des associations, des évènements festifs qui permettent une transmission intergénérationnelle indispensable à la poursuite de nos modes de vie.
 
Pour toutes ces raisons et des centaines d’autres, ne soyons pas individualistes et rejoignons-nous TOUS, chasseurs, pêcheurs, coursayres, aficionados, le samedi 19 novembre à Mont-de-Marsan (à 11h parvis de la mairie), à Bayonne (à 11h30 place de la mairie) ou encore à Dax (à 12h esplanade de la mairie) pour défendre notre culture et notre art de vivre.
 
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MONT DE MARSAN
 
Mont de Marsan s’engage pour la défense des libertés et la diversité des expressions culturelles
 
Aux côtés des communes adhérentes à l’Union des Villes Taurines de France, Mont de Marsan se mobilise pour la défense des cultures locales. Lors du Conseil municipal du 3 novembre, une motion en faveur des libertés et de la diversité des expressions culturelles a été adoptée à l’unanimité moins 3 abstentions.
 
Par ce vote, les élus municipaux ont souhaité condamner la proposition de loi Caron qui porte atteinte à la liberté culturelle, à la liberté et à l’économie des territoires ainsi qu’au mode de vie de leurs populations, au mépris de l’importance environnementale et écologique de l’élevage extensif du taureau en matière de préservation d’écosystèmes fragiles et de la biodiversité.
 
« Nous demandons au Gouvernement de protéger les nombreuses cultures et filières menacées par l’antispécisme radical dont le porte-parole à l’Assemblée Nationale est le député Caron qui, après la corrida, souhaite interdire toute forme d’interaction avec l’animal, telles que l’élevage, la chasse, la pêche, la consommation de viande, l’équitation, les animaux de compagnie en ville, les autres tauromachies... » a indiqué Charles Dayot, maire de Mont de Marsan.
 
La Ville appelle ainsi la représentation nationale à rejeter cette proposition de loi porteuse d’une idéologie anti humaniste, discriminatoire, d’effacement des cultures populaires et de déconstruction des institutions.
 
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FSTF
 
MOBILISATION GÉNÉRALE ! titre avec à propos la revue TOROMAG dans son numéro de novembre.
 
Il ne reste en effet qu’une petite vingtaine de jours avant la date fatidique du 24 novembre 2022 qui, quelle que soit l’issue du débat à l’Assemblée Nationale, laissera des traces. Au mieux ce sera « le vent du boulet » ! Mais, à ce jour rien n’est gagné, loin de là !
 
Les enjeux sont simples : il faut démontrer la réalité des cultures taurines et convaincre la représentation nationale de la nocivité de ce texte qui vise à abolir une culture régionale et à poser la première pierre d’un modèle de société très contestable, la négation de la spécificité de l’humain.
 
Aujourd’hui la corrida, demain la chasse, le foie gras et les huîtres, après-demain la viande, et au nom d’un principe affirmé d’égalité en droit des « animaux humains et non humains » l’interdiction de consommer et même d’utiliser tout produit d’origine animale, du miel au cuir.
 
Une minorité culturelle peut-elle être éliminée, rayée du paysage français, éradiquée au titre d’une morale décrétée d’autorité au sommet sans chercher à la connaître ?
 
Minoritaires, nous le sommes aussi au Parlement où s’appliquera la règle des 80/20, les élus des 3 régions de tradition taurine représentant au mieux un cinquième de l’hémicycle.
 
Qu’en est-il sur le terrain ?
 
Les jeunes aficionados du Sud-Ouest et du Sud-Est sont très présents, les éleveurs sont à l’ouvrage, les argumentaires juridiques, sociologiques, culturels sont en place, la bataille de l’ombre se fait, des initiatives locales s'organisent, des pétitions, des rassemblements, l’appel d’Orthez lancé suite à une motion à l’initiative des clubs taurins du Béarn et voté par la Commune et le Département 64.
 
La FSTF s’est déjà engagée dans le combat d’influence et relancera sa démarche auprès des 577 députés par l’intermédiaire de ses adhérents, la voix de chaque aficionado doit compter.
 
Mais il reste encore trop d’inconnues :
 
Quelques communes et quelques départements ont fait délibérer leur conseil, merci à elles et à eux, mais elles et ils sont trop peu nombreux à ce jour, l’UVTF a-t-elle lancé un mot d’ordre en ce sens ?
 
Où sont les empresas, où sont les professionnels qui jouent leur avenir dans l’issue de ce débat ?
 
Mobilisons-nous tant qu’il est encore temps !
 
Dominique VALMARY - Président de la FSTF
 
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GAUCHE ET TOROS
 
« Hors-la-loi de la république du vivant »…
 
Tout à l'excitation de la plausible présentation de son projet de loi visant à l'interdiction de la corrida, bizarrement soutenu par bon nombre de ses collègues de LFI, Aymeric Caron se lance même à des affirmations hasardeuses bien susceptibles de lui revenir à la figure.
 
Ainsi déclarait-il à la presse en septembre dernier : 
 
« On ne peut pas être de Gauche et soutenir la corrida ».
 
Au-delà de la prétention à définir l'« être de Gauche », qu'évidemment il incarnerait, son propos dénote une profonde ignorance des relations historiques entre la gauche et la tauromachie qui va bien au-delà des frontières.
 
Pour rester dans le cadre français et dans l'histoire récente, on lui rappellera seulement que l'Union des Villes Taurines de France fut créée en 1966 à l'initiative de M.M. Jourdan, maire de Nîmes, et Privat, maire d'Arles. Le premier était... communiste, et le second... socialiste.
 
Etaient réunis autour d'eux pour l'occasion des dizaines de maires de toutes obédiences et origines du Sud de la France. 
 
On ne citera, pour en terminer avec l'affirmation erronée du néo-député, que les maires de villes importantes comme Emile Claparède, de Béziers, socialiste, Charles Lamarque, de Mont de Marsan, socialiste, Roger Roucaute, d'Alès, communiste, Michel Sageloly, de Céret, socialiste, ou Marcel Cornille, maire d'Istres, socialiste lui aussi.
 
L'U.V.T.F. reste de nos jours l'entité représentative en matière de tauromachie dans la grande majorité des arènes françaises.  
 
Non contents d'être traîtres à leur famille politique, ces élus qui viennent d'être cités, et tous ceux qui ne l'ont pas été mais qui auraient aussi mérité de l'être, seraient donc d'infâmes personnages, des « spectateurs frustrés qui peuvent jouir du spectacle du sang et de la mise à mort » pour reprendre quelques mots choisis du sieur Caron. 
 
Qui d'ailleurs, pour rester dans le domaine du camouflage politique dont il semble connaître un rayon, ne manque sans doute pas d'expliquer aux députés, dont il fait assidûment le siège pour arracher leur soutien, que la défense des animaux n'est que la première étape d'un « progrès civilisationnel majeur » (1) dont le véganisme est la face légaliste et l'antispécisme le but final.
 
Sans entrer dans un débat philosophique le plus souvent dévoyé, on peut, pour s'éclairer sur les enjeux poursuivis derrière le masque du sort des « personnes non humaines » (pour utiliser leur terminologie), se tourner vers la lecture d'un végano-sceptique éclairé en la personne d'Etienne Rault. 
 
Au travers de son « Regard d'un éleveur sur l'utopie végane » (Ed. Du Dauphin- 2017), on y découvre qu'à les suivre, « l'homme devient un hors-la-loi de la république du vivant. »
 
Une bonne raison de plus de dire « OUI à la corrida »…
 
(1) Expression de Daniel Olivier dans les « Cahiers spécistes ».
 
Rodolfo Arias - Tauronote
 
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BÉZIERS
 
La Fédération des Clubs Taurins du Biterrois (FCTB) et Esprit du Sud34 appellent les aficionados et leurs amis à se rassembler devant la sous-préfecture de Béziers le samedi 19 novembre à 11h. Prendront la parole, le président de la FCTB Bernard Mula, Patrice Sifflet pour Esprit du Sud, Marie-Françoise Rouzier pour le Musée taurin de Béziers, Tomas Cerqueira torero et directeur de l'école taurine Béziers- Méditerranée, Olivier Margé ganadero et empresa des arènes biterroises. Une motion pour la liberté culturelle sera lue et ensuite remise au sous-préfet.
 
Des rassemblements identiques se tiendront au même moment devant les préfectures et sous-préfectures des départements taurins.
 
La motion commune à tous ces rassemblements a pour objet d’interpeller le gouvernement et la représentation nationale sur le danger de la PPL Caron d’interdiction des corridas, laquelle serait une abolition de la liberté culturelle et une atteinte intolérable au droit à la différenciation des collectivités territoriales et à leur identité.
 
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GRAVES
 
Le 19 novembre 2022, la Peña Taurine des Graves organise un grand rassemblement devant la Sous-Préfecture de Langon au 19 cours des fossés où les Maires de la Brède et de Captieux remettront la MOTION CONTRE LA LOI CARON. Nous devons tous être présents afin de montrer notre détermination et soutenir toutes les personnes qui œuvrent pour sauver nos traditions et nos passions. Ne pas compter sur les copains pour vous représenter, faites l'effort d'être présents car si la loi Caron passe dans peu de temps vous aurez tous vos week-ends de libre. Se munir de bandanas Peña, j'aurai à disposition toutes les banderoles de la Peña. 
 
Notre Peña compte 121 adhérents je pense qu'elle est la plus importante de la Gironde donc nous devrions être les plus nombreux.
 
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AIGREMONT (30)
 
Afin de sensibiliser la représentation nationale au parlement face à la proposition de loi du député de la NUPES Monsieur Aymeric CARON, porte-parole des animalistes et antispécistes, visant à abolir l’exception culturelle qu’est la corrida, le conseil municipal d’Aigremont a voté à l’unanimité, le 7 novembre 2022 la motion suivante :
 
« Face à l’attaque contre la tauromachie à l’initiative du député de la NUPES Aymeric Caron, porte-parole des animalistes et antispécistes, au prétexte du bien-être animal, reposant sur une méconnaissance totale de l’élevage extensif du taureau, et, de l’importance environnementale en matière de préservation d’écosystèmes fragiles et de biodiversité, le conseil municipal d’Aigremont s’indigne avec force !
 
En effet, la suppression de la corrida dans les régions de tradition taurine ininterrompue constituerait à la fois une atteinte à la liberté, un non-sens culturel et social, une catastrophe écologique et économique, au prétexte de préserver la vie de taureaux combattus publiquement dans les arènes du sud de la France.
 
En filigrane, l’interdiction de toute forme d’interaction avec l’animal est visée. De fait, d’autres cultures, traditions et filières semblent menacées.
 
Mesdames et Messieurs les parlementaires gardois, il est important que notre liberté culturelle et nos traditions soient maintenues et respectées.
 
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