Dimanche 28 Avril 2024
Ortega
Mercredi, 01 Juin 2011

On dirait parfois que la souffrance s’acharne…

José Antonio Ortega Cano incarne malgré lui cette dimension  qui outre le seul fait des aléas que peut connaître un torero au cours de sa carrière, a subi à peu près toutes les turpitudes que le destin peut nous réserver…

Les toros, ils l’ont blessé plus que la plupart de ses compañeros, jusqu’à se retrouver entre la vie et la mort, comme à Cartagena de Indias il y a encore quelques années. Lui, qu’on disait pourtant artiste, comme si ce statut pouvait le préserver des coups de corne…

Autre cornada, peut-être la plus dure, celle qui en a fini avec Rocío Jurado, une histoire d’amour on ne peut plus belle, mais terminée dans le drame, comme si chez lui ça devenait une fatalité…

Et puis, outre ses ennuis de santé, cet accident de la route qui une fois de plus est venu lui apporter d’autres souffrances, comme s’il n’en avait pas eu assez ! Sans présumer de ses responsabilités dans ce nouveau drame, je voulais  juste dire ici toute l’admiration que j’ai toujours eue pour ce maestrazo…

Pour lui, une autre faena a commencé dans une clinique sévillane, et bien sûr, je fais partie de ceux qui lui disent suerte, comme si un peu plus loin, dans la calle Iris, il se dirigeait vers la Maestranza. Pour un autre combat, tout aussi légitime et glorieux, celui pour la vie, qui pourtant ne l’a jamais épargné…