Jeudi 28 Mars 2024
AFICION
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Soirée du CT Aficion de Béziers le samedi 14 janvier avec pour invité le novillero Nino Julian accompagné de Patrick Varin…
 
Cette soirée inaugurera l'année 2023, le Samedi 14 janvier 2023, au domaine Augé à Boujan /Libron.
 
18h : Assemblée Générale.
 
19h : Rencontre avec Nino Julian, le protégé de Parick Varin.
 
Vous pourrez prendre votre Carte de cotisation 2023 au Tarif inchangé de : Individuel 25 € et 45€ pour un couple.
 
Un apéritif dinatoire sera offert pour clôturer la soirée.
 
Nous vous invitons à vous inscrire avant le mercredi 11 Janvier, auprès de Jean-François, comme d'habitude, par mail ou SMS : Tél. 06 88 06 65 70 – e.mail :  Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. .
 
Connaissez-vous Nino Julian ?
 
Il démontre à chaque sortie sa technique et sa volonté de réussir ! Un torero qui ne laisse pas indifférent !
 
- Il est né en 2002 à Nîmes.
 
- Nino intègre le Centre Français de Tauromachie (Nîmes) en septembre 2012.
 
- Il débute en public en octobre 2012 à Garons.
 
- Il participe au trophée « Jovencito » en 2013 à Miramas.
 
- En 2014, il se met en valeur lors de multiples capéas dans le cadre de « Agglo y Toros ».
 
- La temporada 2015 amène à Nino son premier trophée à St Martin de Crau.
 
- Eté 2016, Nino passe en becerrada et obtient des succès à St Gilles, Bellegarde et surtout à Fréjus.
 
- La temporada 2017 est l’année de sa première mise à mort en public à Moralzarzal (Madrid), il clôture sa
saison à St Sever (11 novembre) par une belle prestation.
 
- Le début de la temporada 2018 est prometteuse avec une sortie en triomphe à Nîmes dans le cadre du week-end « Terre d’Aficion » et une excellente prestation devant un eral de Margé à Boujan.
 
- Nino n’a pas laissé les aficionados insensibles l’année dernière devant les Lartet dans notre placita par son entrega et sa joie de toréer.
 
- En 2019, il remporte le 11ième Bolsín « toros y toreros ».
 
Dans les arènes Émile Trazic de Garons, ce mercredi-là, il y a les petits derniers du CFT qui s’essaient à la pose de banderilles. Le matador Patrick Varin veille et donne quelques consignes.
 
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La révélation
 
C’est le cas de Nino, 19 ans. Pour l’état-civil, il est Nino Julien. Lorsqu’il est torero, il est Nino Julian. Il sera le Nîmois de la novillada non piquée, programmée ce dimanche, dans les arènes de Nîmes dans le cadre du Printemps de l’Aficion. Ce sera sa deuxième course de la saison après un bolsín, récemment à Cordoue.
 
Il fréquente le Centre Français de Tauromachie depuis une dizaine d’années. Patrick Varin se souvient de l’arrivée de ce gamin alors pas plus haut que trois pommes. 
 
"Il pratiquait les arts martiaux et j’ai tout de suite vu le caractère de compétiteur qui l’animait autant que les capacités qu’il avait de connaître et de se servir de toutes les parties de son corps", explique-t-il.
 
En sortant des arènes de Nîmes, je leur ai dit que c’était ça que je voulais faire
 
Dans sa jeunesse nîmoise, passée sur les bancs de l’école Charles-Martel, du collège Capouchiné puis du lycée Albert Camus, Nino Julian a pratiqué le Qwan ki do. Il a même été champion de France et d’Europe.
 
Et puis un jour, il a rencontré la tauromachie. Il raconte : "La première fois, c’était lors d’une capea où j’avais accompagné une amie, la sœur de Solalito, ça a été pour moi une première approche. Mais l’élément véritablement déclencheur, c’est la première corrida où j’ai assisté à une corrida en 2012 avec ma mère et ma grand-mère. Il y avait El Juli au cartel. En sortant des arènes de Nîmes, je leur ai dit que c’était ça que je voulais faire. J’ai arrêté les arts martiaux, le basket aussi, pour aller au CFT."
 
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À l’école de Salamanque
 
Nino a satisfait aux exigences parentales pour qui le bac était un préalable à toutes négociations. Il y a deux ans, tout en restant fidèle à CFT, il a intégré l’école taurine de Salamanque. Là-bas, il est hébergé par David Sánchez, le frère du matador Juan Del Álamo. C’est El Rafi, le matador nîmois et ami, qui a facilité les contacts.
 
"Et j’ai aussi la chance, dit Nino Julian, d’avoir le soutien de mes parents. Je sais que ce n’est pas facile pour eux. Plus j’avance dans le métier, plus les toros grossissent.
 
"Ce n’est pas évident pour un gamin de son âge de quitter sa ville. Mais c’est aussi une façon pour lui de s’ouvrir à d’autres approches de la tauromachie", dit encore Patrick Varin.
 
Le jeune torero nîmois a débuté en novillada piquée en 2019. C’est cette année-là d’ailleurs qu’il a fait sa présentation à Nîmes. L’année 2020 a été marquée par la pandémie et la suivante par une luxation de l’épaule. C’est plein d’ambition et soucieux de ne pas brûler les étapes qu’il se lance dans cette temporada. Et avec un unique rêve : devenir un jour "figura del toreo...
 
(Communiqué)