Ganadería VALDEOLIVAS |
Vendredi, 03 Juin 2011 | |||
La finca Valdeolivas est une splendeur. Sur les contreforts de la Sierra de Gredos, des installations fonctionnelles de grandes dimensions, 1270 hectares, vont de pair avec un sens rare de la décoration…
En ce printemps 2011, l’écrin de mère nature est bucolique à souhait : prairies fleuries, ombrages accueillants pour les pensionnaires, plans d’eau qui attirent cigognes, pélicans et guêpiers multicolores. De doux vallonnements descendent vers le rio Tietar.
Nous sommes près d’Arenas de San Pedro, dans la vallée du Tietar que le milieu taurin surnomme " la Vallée de la Terreur" à cause des toros choisis dans les arènes de cette vallée fortement rurale qui tend aussi à devenir une zone de villégiature appréciée des Madrilènes (à une centaine de kilomètres de la capitale), avec un trapío imposant et des armures de respect.
Les toros de Valdeolivas ne sont pas tout à fait de cet acabit, mais ne sont pas des sardines pour autant ! Álvaro Martínez Conradi avait racheté en 1988 le vieux fer de La Quinta. Il vend ce fer à Miguel Ángel Gil en 92. Ce dernier modifie le fer pour illustrer l’appellation « Valdeolivas » et opte pour du bétail du Marquis de Domecq et Nuñez (Nuñez, Berrocal, Manolo González, Marquis de Domecq).
Notre guide dans la visite du campo, le mayoral José Antonio Fernández Lozano, qui mène également une carrière de picador (nous l’avions vu à Nîmes et Arles dans la cuadrilla de Luis Miguel Encabo), nous a permis d’approcher des bêtes solides, mobiles, sur le qui-vive.
Il a trié des toros pour Ávila : dérangés, les bichos ont des réactions qui vous font douter de la solidité de la carrosserie du 4x4 avec une appréhension certaine ! Les erales, novillos, la vacada disposent d’espaces considérables.
La finca s’occupe également de l’élevage de chevaux pur-sang espagnols et j’ai l’impression qu’actuellement, c’est l’activité principale de Valdeolivas.
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