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Commerce
Mardi, 07 Juin 2011

Ils sont nombreux en ce moment à avoir les yeux rivés vers le ciel…

Si la Feria est une manne indispensable pour beaucoup de commerçants, quand ce n'est pas une question de survie, elle l’est aussi pour tous ceux qui trouvent à cette occasion un moyen de travailler et de faire rentrer un peu de blé dans les sacoches…

Ne nous leurrons pas, pour nous, aficionados, nous voyons en premier lieu les toros, mais à côté de la tauromachie, bien sûr indispensable, la feria, que ce soit celle de Nîmes, de Vic ou d’ailleurs, c’est avant tout une grosse affaire commerciale où tout le monde espère y trouver son compte.

Pour cela, il est clair que les conditions météo entrent pour beaucoup dans l’espoir d’un bénéfice conséquent, mais on ne gagne pas à tous les coups. Et si les cieux se mettent à faire des caprices, le bouillon n’est pas loin…

Il n’empêche que bon an mal an, les ferias rapportent, et vouloir supprimer les toros, c’est quelque part vouloir aussi la mort des ferias. Car n’en déplaise à certains, ça va avec. En France comme en Espagne. Sans parler des empresas, allez demander aux commerçants, aux forains, aux restaurateurs et hôteliers, aux marchands ambulants, aux transporteurs, à tous ceux qui de près ou de loin trouvent dans ces quelques jours de fêtes un complément de salaire…

Quitte à être terre à terre, il n’est jamais bien bon de s’éloigner des réalités. Il y en a au moins une qui est sûre, la feria rime avec les toros et les toros riment avec la feria ! Le reste n’est qu’aveuglement…