Après un demi-siècle d’existence, cette édition a été l'une des meilleures…

Ce succès est dû à la conjonction de plusieurs éléments indispensables à la réussite d’une course. Point de départ, les toros. Et franchement, Enrique Ponce ne s’est pas foutu de nous ! Personnellement, ça ne m’a pas trop surpris puisque j’avais déjà eu l’occasion d’assister à Mont-de-Marsan au premier envoi des pupilles du maestro de Chiva pour un mano a mano entre Thomas Dufau et Mathieu Guillon avec aussi la participation du jeune rejoneador local Thomas Baqué. Des novillos qui avaient déjà montré un fonds de race (avec sortie a hombros de Dufau !), confirmé ce jour à Nîmes.

Autre élément important, l’envie des toreros, et ce matin, visiblement, ils n’en manquaient pas. Ensuite, le talent, la chance, la stratégie, la technique, tout ça a fait le reste. Avec un public qui est allé dans le sens de la course, il n’en fallait pas plus pour que tout le monde se retire satisfait. A commencer par les organisateurs de la peña Antonio Ordóñez, tout heureux de fêter de si belle façon les cinquante ans de leur trophée.

De Nimeño II à El Juli, d’Emilio Muñoz à José Tomás, nombre de figuras ont épinglé ce trophée à leur palmarès, ce qui assied encore plus son importance. Et qui indique clairement les perspectives d’un  possible futur vers les sommets pour ceux qui sont appelés à le disputer. C’est évidemment ce que l’on souhaite au lauréat du jour, Fernando Adrián, mais aussi aux deux autres prétendants.